La réponse d’un citoyen indigné à Human Rights Watch

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De nouveau, l’organisation dite Human Rights Watch vient de se rappeler à l’attention de qui veut bien s’en soucier et d’étaler encore une fois ses prétentions d’organisation omnisciente en matière des droits de l’homme à travers son soi-disant rapport annuel 2020.

Sous ses allures surlignées de confrérie aspirant à une stature de référence cardinale intouchable, cette organisation nous sert son habituelle litanie, fleur de la verve idiosyncratique de son collectif de nervis droits-de-l’hommiste.

Encore une fois, cette organisation transpire, loin de toute rigueur déontologique et axiologique, de propos outrageusement généralisant, d’aprioris crument partiaux et d’appréciations biaisées, qui cachent mal des relents et un positionnement politiques à l’égard de la situation des droits de l’homme au Maroc, y compris dans son Sahara.

Cette organisation n’a de cure du fait que le Maroc, en tant qu’Etat souverain crédible et sérieux, puisse disposer de ses propres institutions, et de sa propre législation souverainement élaborée et adoptée par le peuple marocain et ses représentants. Son incurie est d’autant plus récusable qu’elle fait peu de cas des réalisations connues et reconnues à l’actif du Maroc en matière de promotion des droits de l’homme, parmi lesquelles figure le choix de doter le pays d’une justice pleinement indépendante.

Cette organisation s’entête à ne regarder le Maroc qu’à travers un prisme sensationnellement, en fait scandaleusement, déformateur et obscurcissant qui préside d’un acharnement coincé dans sa fatuité primaire. Elle ne reconnait pas au Maroc, par exemple, le droit de maintenir l’ordre public, le droit de préserver son intégrité territoriale, ou encore le droit et l’obligation d’imposer la justice. 

Dans son outrecuidance à toute épreuve, cette organisation commet, à l’emporte-pièce, des qualifications sommaires concernant des verdicts rendus par les juridictions nationales. C’est ainsi qu’elle désigne, sans aucune vergogne, les procès sur les évènements de Gdeim Izig comme iniques.

Cette assertion, odieuse et honteuse, est le témoin de la lubie partisane que cette organisation couve pour les ennemis de l’intégrité territoriale du Maroc. Elle est surtout une profanation de la mémoire des 11 victimes des sanguinaires séparatistes hors-la-loi et une grave et pénible injure aux familles, aux parents, veuves et enfants de ces victimes sauvagement assassinées. Elle est également un parjure et un exemple des flagrants errements de cette organisation qui se départit de la vraie vocation de défense des droits de l’homme.

Son affirmation viciée, et également attentatoire à l’objectivité et à la vérité, ignore sciemment la nature et les péripéties réelles de cette affaire, et les garanties conférées pour le respect effectif des règles et normes du procès équitable, respect qui a été relevé, confirmé et loué par les nombreux observateurs internationaux qui ont effectivement assisté au procès.

Continuer à vouloir faire passer pour des victimes les assassins, commanditaires et complices inclus, des onze victimes réelles équivaut à faire l’apologie du meurtre et de l’injustice quand bien même Human Rights Watch s’évertuerait à faire croire qu’elle se bat pour les droits de l’homme et la justice.

En ce faisant, Human Rights Watch se place dans une posture d’affidé des séparatistes du polisario. Cela est clair dans sa façon de vouloir placer le focus sur la dénommée Claude Mangin, épouse française d’un des condamnés de Gdeim Izik. L’organisation signale que l’intéressée est interdite d’accès au territoire national sans évoquer les raisons bien légitimes de cette interdiction intervenue suite au non-respect de la réglementation marocaine.

Human Rights Watch aborde la situation dans les camps des séquestrés à Tindouf d’une avenance à peine dissimulée. D’abord, elle évoque l’existence d’un « gouvernement en exil » du polisario et ensuite, elle passe sous silence les nombreux cas de violations des droits de l’homme dans ces camps. Ainsi, elle tait les manifestations et autres sit-in et les persécutions récurrentes dans cette zone opaque de non droit où l’Algérie a laissé ces populations séquestrées sans protection en confiant leur sort aux miliciens du polisario, tout en reniant de ce fait les obligations qui lui incombent de par le droit international des droits de l’homme. 

Le parti-pris de cette organisation, son manque d’objectivité et de rigueur morale et intellectuelle la rendent éligible à être magnanimement ignorée puisse cela la grandir un jour. Ce ne sont pas ses élucubrations et son acharnement aux relents nettement politiciens qui infléchiraient le Maroc et le peuple marocain ou les empêcheraient de poursuivre leur œuvre avec détermination pour renforcer l’Etat de droit et s’investir pleinement dans une vision de modernisation et de développement tout en défendant avec toute la vigueur requise notre souveraineté nationale et notre intégrité territoriale.

Human Rights Watch , dans sa propension invétérée, nous a servi une énième fournée de calomnies, elle serait mieux avisée de prendre la mesure de la vanité de son entreprise car la volonté du Maroc et de son peuple ainsi que leur détermination ne sont que plus grandes.

Ali Benahmed - Laayoune