Le Maroc au CPS de l'UA pour un second mandat, le fruit d’une action sereine et stabilisatrice

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Le Roi Mohammed VI au sommet de l’UA à Addis Abeba en janvier 2017

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Par Driss SABRI (MAP)

Addis-Abeba - L’élection du Maroc, avec plus de deux tiers des voix, pour un mandat de trois ans au Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’Union africaine, jeudi à Addis-Abeba, par le Conseil exécutif de l’organisation panafricaine vient couronner les actions entreprises par le Royaume depuis son retour à l’Union et confirmer Son leadership dans le Continent.

L’élection du Maroc pour ce second mandat de trois ans après celui de 2018-2020 en tant que membre du CPS constitue une consécration des efforts de la diplomatie du Royaume au niveau du Continent et une reconnaissance de Son rôle en matière de prévention, de la gestion et de la reconstruction post-conflit, sous le leadership visionnaire de SM le Roi Mohammed VI.

Cette élection a été parmi les moments forts de la 40eme session ordinaire du Conseil exécutif tenue du 02 au 03 février au siège de l’organisation panafricaine à Addis-Abeba avec la participation du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, M. Nasser Bourita, qui conduit la délégation marocaine à cette session en prélude au 35eme Sommet de l’Union prévu samedi et dimanche.

Ce second mandat du Royaume au sein de cet organe décisionnel permanent de l’Union africaine pour la prévention, la gestion et le règlement des conflits intervient quelques mois après l’installation du nouveau leadership à la tête du CPS ou le désormais Département des Affaires politiques, Paix et Sécurité de l’Union africaine qui marquera certainement "une rupture avec les pratiques et manœuvres du passé".

Le Maroc, rappelle-t-on, avait exprimé son soutien ferme au nouveau Commissaire aux Affaires Politiques, à la Paix et la Sécurité de l’Union Africaine, Bankole Adeoye, dans l’accomplissement de sa nouvelle mission.

L’élection du Maroc pour ce nouveau mandat va consolider les actions du Royaume visant à préserver l’unité et la solidarité africaine à travers la clarté, l’objectivité et l’impartialité mettant les intérêts de l’Afrique et du citoyen africain au cœur de ses préoccupations en consécration de la politique africaine du Maroc sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI qui plaidait pour «l’émergence d’une Nouvelle Afrique: une Afrique forte, une Afrique audacieuse qui prend en charge la défense de ses intérêts, une Afrique influente dans le concert des Nations».

Le Maroc qui avait siégé au Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA pour un mandat de deux années 2018-2020 au cours duquel le Royaume a contribué de manière constructive pour l’amélioration des méthodes de travail et l’instauration des bonnes pratiques, a également présidé en septembre 2019 cette instance décisionnelle de l’organisation panafricaine.

La présidence par le Royaume du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union africaine pour le mois de Septembre de l’année 2019, a été riche en actions en matière de paix, de sécurité, de développement et de lutte contre le changement climatique.

Des actions tracées par la diplomatie marocaine conformément à la Vision de SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, de l’action africaine commune, qui place le développement de l’Afrique et la prospérité du citoyen africain au cœur de ses priorités.

La présidence marocaine du Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA a été l’occasion de concrétiser la Vision Royale de l’action africaine commune en matière de paix et de sécurité, condition indispensable pour un développement durable du Continent garantissant la dignité et la prospérité du citoyen africain.

Le mandat de la présidence marocaine du CPS en 2019 a été marqué par l’adoption d’importantes résolutions notamment la levée de la suspension du Soudan de toutes les activités de l’Union africaine, la tenue de la session ministérielle du CPS à New York, la séance sur l’interaction entre le CPS de l’Union africaine et la Commission de l’UA, et l’importante réunion sur le changement climatique et son impact sur les Etats insulaires en Afrique.