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Le point sur la situation au 17e jour de guerre entre Israël et le HamasLe point sur la situation au 17e jour de guerre entre Israël et le Hamas
Des Palestiniens reçoivent de la nourriture dans une école gérée par l'ONU à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 octobre 2023, alors que les combats entre Israël et les militants du Hamas se poursuivent. (Photo de MOHAMMED ABED / AFP)
La guerre déclenchée par l'attaque sanglante du Hamas le 7 octobre en Israël, dont l'armée pilonne depuis la bande de Gaza contrôlée par le mouvement islamiste palestinien, est entrée lundi dans son 17e jour. Voici les derniers développements.
Bombardements sur Gaza
L'armée israélienne a poursuivi ses bombardements sur la bande de Gaza assiégée qui ont fait plus de 70 morts depuis dimanche soir dans ce petit territoire palestinien densément peuplé, a indiqué lundi le Hamas au pouvoir à Gaza. L'armée israélienne a de son côté annoncé lundi avoir "neutralisé" deux drones venus de la bande de Gaza.
Le Hamas a affirmé que depuis le début du conflit, les frappes israéliennes incessantes sur Gaza avaient fait plus de 5.087 morts, en majorité des civils palestiniens incluant 2.055 enfants. En Israël, plus de 1.400 personnes, un décompte qui s’est arrêté au 7, ont été tuées, en majorité des civils au premier jour de l'attaque, selon les autorités.
Aide internationale
La bande de Gaza, soumise à un blocus israélien terrestre, aérien et maritime depuis que le Hamas y a pris le pouvoir en 2007, va désormais bénéficier d'un "flux continu" d'aide acheminée depuis l'Egypte, via le seul point de passage non contrôlé par Israël, a en croire l’annonce faite dimanche par la Maison Blanche après un accord en ce sens entre le président américain Joe Biden et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Un troisième convoi d'aide humanitaire, une goutte d’eay dans un océan de sang et de misère, est entré lundi par ce poste-frontière de Rafah, ville située à cheval entre la bande de Gaza et l'Egypte, selon le Croissant-Rouge égyptien. Deux premiers convois y étaient entrés samedi puis dimanche. Depuis le 9 octobre, soit deux jours après le début de la guerre, Israël a imposé un "siège complet" à la bande de Gaza, y coupant les approvisionnements en eau, électricité et nourriture.
Cessez-le-feu humanitaire abordé par l'UE
La question d'un cessez-le-feu humanitaire pour permettre la poursuite de l'acheminement de l'aide dans la bande de Gaza devait être abordée lundi au Luxembourg par les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne, avait déclaré le chef de la diplomatie de l'UE, Josep Borrell.
"Une pause humanitaire est nécessaire pour permettre à l'aide humanitaire d'être distribuée", a-t-il ajouté, soulignant que Gaza avait besoin de "plus d'aide, plus rapidement". Mais visiblement, dans la balance d’Israël, l’UE pèse peu.
Mise en garde des Etats-Unis
Les Etats-Unis ont mis en garde dimanche l'Iran et des organisations armées alliées telle le Hezbollah libanais contre toute extension du conflit, avertissant qu'ils agiraient en cas d'attaques contre leurs intérêts et Israël.
De nouveaux équipements militaires vont être envoyés au Moyen-Orient et des forces militaires supplémentaires vont y être placées en état de "déploiement préliminaire", a précisé le ministre américain de la Défense, Lloyd Austin.
L'Iran a averti que la situation pourrait devenir "incontrôlable" au Moyen-Orient, devenu une "poudrière". Les échanges de tirs entre Israël et le Hezbollah dans la zone frontalière se sont multipliés depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas. Dimanche, Tshal a procédé à des bombardements qu’elle a qualifiés de ‘’préventives’’
Plus de 19.000 personnes ont été déplacées au Liban après une intensification des affrontements, a indiqué lundi l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Visites de soutien en Israël
Les visites de dirigeants du monde entier en Israël se multiplient depuis l'attaque du 7 octobre, la plus intense qu'ait connue le pays depuis sa création en 1948. Après le président Biden, le chancelier allemand Olaf Scholz, le premier ministre britannique Rishi Sunak et la première ministre italienne Georgia Meloni, le président français Emmanuel Macron est attendu mardi à Tel-Aviv. (Quid avec AFP)