Les ''événements horribles'' survenus à Gaza ces derniers jours ''dépassent l'entendement'' (ONU)

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Le patron de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a dénoncé samedi les frappes « effroyables » sur les écoles abritant des déplacés à Gaza. « Nous recevons des images effroyables de nombreux morts et blessés encore une fois dans une école de l’Unrwa qui abritaient des milliers de déplacés dans le nord de la bande de Gaza »

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"Les événements horribles" survenus ces dernières 48 heures à Gaza "dépassent l'entendement", a déclaré dimanche le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk.

"Le meurtre de tant de personnes dans des écoles transformées en abris, des centaines de personnes fuyant l'hôpital al-Chifa pour sauver leurs vies alors que des milliers d'autres continuent d'être déplacées dans le sud de Gaza, sont des actions qui vont à l'encontre des protections élémentaires que le droit international doit accorder aux civils", a-t-il averti dans un communiqué.

Ces déclarations interviennent au moment où l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) cherche à évacuer les derniers patients de l'hôpital al-Chifa, le plus grand de la bande de Gaza, qu'elle estime être devenu une "zone de mort".

Le mouvement palestinien Hamas a par ailleurs affirmé samedi que des frappes israéliennes sur le camp de réfugiés de Jabaliya, géré par l'ONU dans le nord du territoire, avaient fait plus de 80 morts, dont au moins 50 dans une école qui héberge des déplacés.

M. Türk a également qualifié d'"horribles" des images présentées comme celles des conséquences d'une frappe israélienne sur l'école al-Fakhoura, gérée par l'ONU dans le camp de Jabaliya, et qui "montrent clairement un grand nombre de femmes, d'enfants et d'hommes gravement blessés ou tués".

Selon M. Türk, au moins trois autres écoles abritant des personnes déplacées ont été attaquées ces dernières 48 heures.

"La douleur, l'effroi et la peur qui se lisent sur les visages des enfants, des femmes et des hommes sont trop difficiles à supporter", a-t-il déclaré.

"L'humanité doit passer avant tout", a-t-il poursuivi, soulignant la nécessité absolue d'un cessez-le-feu "maintenant". (Quid avec AFP)