International
Royaume-Uni, USA et Australie lancent le développement d'armes hypersoniques
Lancement d'un missile russe hypersonique Zircon en Mer blanche dans le nord de la Russie, le 19 juillet 2021. La Russie est le seul pays à avoir fait état de possession d’une telle arme et a déclaré en avoir fait usage en Ukraine le 18 mars, contre le complexe aéronautique Kinjal et contre un important entrepôt souterrain de missiles et de munitions de l'aviation de l'armée ukrainienne dans la localité de Deliatine, dans la région d'Ivano-Frankivsk" dans l'Ouest de l'Ukraine. La Chine n’est pas
Londres - Le Royaume-Uni, les Etats-Unis et l'Australie ont annoncé mardi qu'ils allaient développer ensemble des armes hypersoniques dans le cadre de leur pacte de sécurité AUKUS et de leur "engagement envers un Indo-Pacifique libre et ouvert".
"Nous nous engageons aujourd'hui à commencer une nouvelle coopération trilatérale en matière de moyens de guerre hypersoniques, contre-hypersoniques et électroniques", ont indiqué les dirigeants américains Joe Biden, britannique Boris Johnson et australien Scott Morrison dans un communiqué commun.
Ils ont également convenu d'"étendre le partage d'informations et d'approfondir la coopération en matière d'innovation dans la défense".
"Nous sommes satisfaits des progrès réalisés dans le cadre de notre programme trilatéral visant à doter l'Australie d'une capacité de sous-marins à propulsion nucléaire et à armement conventionnel", ajoute, par ailleurs, la même source.
"Nous sommes pleinement déterminés à établir une approche solide du partage de la technologie de propulsion navale avec l'Australie, qui renforce le régime mondial de non-prolifération", soutient le communiqué.
En outre, les trois dirigeants ont réitéré leur "engagement inébranlable à l'égard d'un système international qui respecte les droits de la personne, la primauté du droit et le règlement pacifique des différends sans coercition".
Les missiles hypersoniques, qui peuvent atteindre cinq fois la vitesse du son, voire plus, sont plus rapides et plus maniables que les missiles standard, ce qui les rend plus difficiles à intercepter. Les Etats-Unis avaient testé avec succès, en octobre 2021, cette technologie déjà utilisée par la Russie ou la Chine.