The Washington Institute for Near East Policy (Winep) a réalisé un rapport sur la situation actuelle en Algérie, prévoyant la fin du règne de Bouteflika.

L’écroulement de l’actuel régime algérien a l’air d’être proche. Un rapport présenté à l’administration Trump par The Washington Institute for Near East Policy, ainsi que deux dossiers de la presse américaine présagent une instabilité politique en Algérie entourant le successeur du président algérien.

Le rapport parle de « transition difficile » et de «succession contestée ou houleuse», résultat de l’état de santé fébrile de Bouteflika qui a été, selon les dires, victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC).

Dans ce même esprit, l’institut américain a avancé que « les appareils politiques et de sécurité en Algérie restent opaques, mais le pouvoir est généralement présumé résider parmi les groupes de chefs militaires, d’agents de renseignement, d’hommes d’affaires et de politiciens collectivement appelés le pouvoir », notant qu’« une succession douce ne serait pas un gage de stabilité à cause de la situation économique délicate qu’affronterait le nouveau président.»

Le rapport a, par ailleurs, souligné que si l’Algérie a pour l’instant échappé au « Printemps arabe », elle pourrait être à l’avenir le théâtre de grands troubles. « Les milliers de petites protestations des algériens des dernières années, pourraient ébranler les fondements du régime » souligne dans ce sens la même source.  

Les circonstances explosives pourraient donc amener la situation à se détériorer davantage, notamment si «  les recettes en baisse de l'État limitent sa capacité à répondre au mécontentement du public », les manifestations croissantes pourraient donc causer la l’effondrement du régime politique.