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Brexit ou Remain: Un référendum boite à Pandore
A deux jours de la consultation britannique pour rester ou quitter l?UE, l?ind?cision reste ? son paroxysme et tient en haleine, les 28 membres, les places financi?res, le G8, les USA?
Bref tout le monde attend jeudi 23 pour l?issue des urnes
Jeudi a lieu le ?r?f?rendum devant sceller le sort du Royaume-Uni dans l'Europe communautaire. ?Un pas d?terminant pour l'avenir de l'Union europ?enne.
Jusqu?? pr?sent, les sondages ne d?gagent aucune tendance de mani?re claire et la seule certitude qui en ?mane est la division, presque 50/50, ?des Britannique sur la question. Certes, il n?y a pas tr?s longtemps, les adeptes du Brexit menaient de quelques encolures. Toutefois on a assist? ces derniers jours ? une remont?e notoire ?des pro "maintien".
Signe de la gravit? de la question, la campagne r?f?rendaire plus que pour ?le ??IN?? que pour le ??OUT??, a vu l?implication de plusieurs dirigeants de la communaut? internationale, ? leur t?te Obama hymself, ?des investisseurs et des multinationales, qui craignent l?onde de choc que ne manquerait pas de provoquer un ??OUT?? majoritaire.
Les Britanniques se prononceront jeudi sur leur sort et on sera ?s'ils veulent se retirer de l'UE ou s'y maintenir. Mais en attendant, en Grande Bretagne, chaque est en train d?abattre ses derni?res cartes. Les partisans du "maintien" ont placard? une derni?re affiche qui repr?sente une porte donnant sur le vide et les t?n?bres, avec ce slogan: "Si vous sortez, ce sera sans retour". L'ancien capitaine de l'?quipe d'Angleterre de football David Beckham, fort de son immense c?l?brit? outre-Manche, a ajout? mardi sa voix ? ceux des d?fenseurs du "maintien": "Pour nos enfants et leurs enfants, nous devons affronter les probl?mes internationaux ensemble et non pas seuls", a-t-il dit.
Le camp du maintien dans l'UE, qui comprend le Premier ministre conservateur David Cameron, met l'accent sur ce qu'il pr?sente comme les avantages ?conomiques de l'appartenance ? l'UE et sur les risques pos?s par un d?part.
David Cameron a appel? mardi les Britanniques, et notamment les personnes ?g?es, ? penser ? l'impact d'un Brexit sur le pays et sur les g?n?rations futures
De leur c?t?, les partisans du retrait enfoncent le clou mardi avec ce qu'ils appellent "l'immigration incontr?l?e".
Steve Hilton, un ancien collaborateur de David Cameron, explique ainsi que de hauts fonctionnaires ont dit sans ambigu?t? au chef du gouvernement, d?s 2012, qu'il ne pourrait pas atteindre son objectif de limiter le solde migratoire net ? quelques dizaines de milliers de personnes.
Quant ? l'homme d'affaires George Soros, il a ?crit dans les colonnes du Guardian que si le "Brexit" l'emportait, la livre chuterait encore plus lourdement que lors du Mercredi Noir -- la journ?e du 16 septembre 1992 o? la monnaie britannique dut sortir de force du m?canisme de change europ?en.
La livre regagne du terrain depuis quelques jours sur la foi de certains sondages plus favorables au camp du "In", mais m?me les partisans du "maintien" reconnaissent que l'opinion demeure tr?s partag?e. La devise britannique a continu? de se raffermir mardi matin et a touch? un plus haut depuis le 4 janvier face au dollar, ? 1,4788 dollar.