A la veille des ?lections communales, le PJD fait le m?nage et se d?barrasse des membres du parti qui pourraient lui porter pr?judice.
Le secr?tariat g?n?ral du PJD vient de d?cider d?expulser Abdelkhalek Benaboud, premier adjoint du pr?sident du conseil communal de Martil (environ 15 km de T?touan). L??lu local figurait sur la liste des ?lus limog?s par le minist?re de l?Int?rieur pour cause d??irr?gularit?s?? dans ??l?attribution des autorisations de construction et des licences d?exploitation?? au cours de l?exercice de leurs fonctions.
Le deuxi?me ?lu expuls? est le pr?sident de la commune de Deroua, qui fait partie de territoire administratif de Casablanca, qui a fait l?objet d?accusations de corruption de la part de citoyens. Une d?cision pr?ventive qui pr?c?de une possible r?vocation par le minist?re de l?Int?rieur ou des poursuites judiciaires.
Des d?cisions radicales qui peuvent ?tres per?ues comme tr?s opportunes de la part du PJD ? quelques mois des ?lections communales vu qu?elles augmenteront tr?s probablement la popularit? du parti dans cette partie du pays consid?r?e comme chasse gard?e du parti islamiste qui dirige la ville de T?touan depuis 2009.
Le PJD est pour l?instant le seul parti ? avoir sanctionn? ses membres r?voqu?s par le minist?re de l?Int?rieur. Le PAM n?a toujours pas agi contre le pr?sident du conseil municipal de Martil qui est pourtant issu de leurs rangs. M?me chose pour l?Istiqlal qui compte deux pr?sidents pr?sents sur la liste noire de Mohammed Hassad, Ahmed El Kadiri, ? la t?te de l?arrondissement Anfa-Ma?rif, et Mohamed Kanfani ? Ouazzane.