D'intenses ?changes ont eu lieu sur le rapport d'enqu?te de l'Office europ?en de lutte antifraude (OLAF), en pr?sence de St?phane Rodrigues, un avocat du Barreau de Bruxelles.
L'affaire de d?tournement massif de l'aide humanitaire destin?e aux camps de Tindouf, dans le sud-ouest alg?rien, a ?t? pr?sent?e le 19 mars ? Gen?ve en marge de la 28e session du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU.
D'intenses ?changes ont eu lieu ? cette occasion sur le rapport d'enqu?te de l'Office europ?en de lutte antifraude (OLAF), en pr?sence de St?phane Rodrigues, un avocat du Barreau de Bruxelles, de plusieurs diplomates et repr?sentants d'ONG de divers horizons.
??Ce rapport est venu confirmer les rumeurs sur le d?tournement syst?matique de l'assistance internationale aux populations des camps??, a d?clar? Rodrigues, dont le cabinet a ?t? mandat? de cette affaire par l'ONG Agence internationale pour le d?veloppement (AIDE).
Il a fait observer que le document ne se contente pas de constater la fraude, ??mais pr?sente aussi des recommandations pour un meilleur recensement des b?n?ficiaires et un meilleur contr?le afin de v?rifier s'ils re?oivent bien l'assistance qui leur est accord?e??.
A ce jour, plus de 200 millions d'euros ont ?t? vers?s par les pays de l'UE depuis 1993 pour apporter une aide alimentaire aux habitants des campements, selon les donn?es de l'Office europ?en d'aide humanitaire (ECHO).
??Une des raisons qui ont rendu ces d?tournements possibles est la surestimation, en l'absence de tout recensement officiel, du nombre des populations et donc des aides ? fournir??, a-t-il expliqu?.
??La question qui se pose encore aujourd'hui est de savoir pourquoi de telles aides n'ont pas permis d'am?liorer la condition des habitants des camps ???, s'est-il interrog?.
Dans ses recommandations, l'OLAF juge prioritaire la prise de ??mesures appropri?es?? par la Commission europ?enne en vue d'?viter que la situation se reproduise ? l'avenir, une proposition rest?e jusqu'ici lettre morte.