Cas par Karim- Cela vaut bien pour les amis que pour les non-amis (Vidéo)

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Le Roi Mohammed VI de retour à l’Union Africaine en janvier 2017

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Le Cas du Maroc intrigue les observateurs internationaux, désarçonne la presse mondiale, enchante les pays amis, fait des envieux chez les pays neutres et suscite de fortes haines chez les adversaires. Le cas Maroc est devenu un Cas d’école….

Aujourd’hui, on n’a besoin ni d’une boule de cristal ni d’une expertise en relations internationales pour se rendre compte que le Maroc est devenue une puissance régionale incontournable. Le royaume s’est imposé d’une manière indéniable sur la scène internationale, en adoptant une nouvelle doctrine diplomatique qui a surpris jusqu’au pays les plus proches…

Lors de la crise entre la Qatar d’un côté et l’Arabie Saoudite et les Emirats d’un autre, le roi Mohammed VI était le seul dirigeant à pouvoir relier les deux capitales, Abou Dhabi et Doha, totalement coupée l’une de l’autre. Une délicieuse audace diplomatique que peu avaient comprise. Et en 2017, le souverain conduisait une délégation à Addis-Abeba où le Maroc retrouva sa place naturelle au sein de l’Union africaine.

Sans langage guerrier, sans posture belliciste, sans allures hautaines, la diplomatie marocaine a été réinventée, re-stylisée, retravaillée. Le Maroc qui a pris conscience de sa puissance et de ses atouts, a fait l’inventaire de ses manquements. Le crédo de la diplomatie marocaine sera désormais : servir les intérêts du pays sans sombrer dans les formulations alambiquées et les positions émotives, passionnelles et donc irrationnelle. Dans la nouvelle doctrine diplomatique marocaine, il n’y a plus d’amis quel qu’elle en soit la proximité…mais des intérêts communs, partagés.

Cela vaut pour la France, qui se précipite sur tous les marchés juteux au royaume, qui réclame et obtient une collaboration sécuritaire, mais se prélasse dans une confortable hésitation quant à la reconnaissance la marocanité du Sahara… 

Cela vaut aussi pour une Espagne qui convoite la place de premier partenaire commercial du Maroc, veut écouler ses produits au royaume, mais se drape dans une neutralité hypocrite et désobligeante envers Rabat quand il s’agit du Sahara.

Cela vaut encore pour une Allemagne, première puissance économique européenne, dont les dirigeants craignent cette nouvelle force qui émerge dans l’extrême ouest de la Méditerranée. Les faiseurs de la politique allemande redoutent que l’Union européenne soit prise ne tenaille entre la Turquie et le Maroc, deux pays dont l’indépendance d’esprit et de décision prennent de court les machines diplomatique hispano-françaises et allemandes, habituées à des diplomaties plus dociles, voire plus obéissantes.

Le soft power marocain est aujourd’hui une réalité. Il repose sur une meilleure connaissance de soi. Une stabilité politique inégalée et inégalable dans la région. Un roman national ne souffrant d’aucune contradiction et dans plusieurs secteurs étalant des avancées économiques avérées.

Un soft power conjugué à beaucoup de flegme dans les réussites et surtout à de la placidité dans les déceptions. Et ce malgré l’aveuglement et l’incapacité à sentir ce nouveau Maroc dont font preuve certains de nos amis avant nos ennemis.

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