Emmanuel Macron parle des tensions entre le Maroc et l’Algérie

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Arrivé en tête du premier tour ce dimanche 23 avril avec 24% des voix devant la présidente du Front National, Marine Le Pen, Emmanuel Macron a toutes les chances pour devenir le nouveau président  de la République, surtout après l’appel des figures les plus connues de la classe politique française, de droite comme de gauche, à voter pour lui.   

Si le fondateur d’En Marche arrive déjà en tête des suffrages du second tour, plusieurs questions commencent à se soulever sur ses positions vis-à-vis du Maroc, notamment par rapport à des sujets brûlants, comme les relations tendues entre le royaume et sa voisine l’Algérie.

C’est dans ce sillage, qu’Emmanuel Macron a déclaré à Jeune Afrique que « la France a des relations fortes avec l’Algérie, avec le Maroc mais aussi avec la Tunisie, qui sont basées sur des relations humaines et des intérêts communs majeurs. Ce seront des partenaires essentiels dans le cadre de l’initiative en direction de la Méditerranée et de l’Afrique que je souhaite engager dès le début de mon mandat », tout en exprimant son vœu de visiter le Maroc après son élection comme président de la France.

Si l’ex-banquier a refusé de commenter la nature des relations entre le Maroc et l’Algérie  expliquant qu’« il s’agit de deux pays souverains », il a tout de même rappelé « l’intérêt des pays du Maghreb à coopérer davantage, à intensifier leurs relations économiques, qui restent faibles, de la même manière qu’ils développent leurs relations avec le reste du continent africain ».

Le 7 mai prochain sera un rendez-vous décisif pour les français, comme pour les principaux partenaires de la France.

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