National
Le Maroc sport préféré d’Alger
La COP 22 représente pour les confrères algériens l’opportunité de poursuivre la sempiternelle rengaine de « l’exploitation par le Maroc des ressources » du Sahara accusant Rabat de piller même le vent et le soleil
A chaque fois que le Maroc entreprenne quoique ce soit, les voisins de l’autre côté de la frontière y voient tout le mal du monde, toujours là à l’affut de la moindre action du Maroc pour libre cours à leur acrimonie.
Avec l’organisation de la COP22, partie pour être une réussite, le succès des tournées royales en Afrique, les Algériens sont aux abois. Et justement c’est cette appréhension de voir le Maroc les dépasser (ce qui est déjà le cas) qui les fait sortir de leurs gonds et faire feu de tout bois pour tirer sur le royaume.
Prenant ses vessies pour des lanternes, Alger s’entête à voir dans le drame d’Al Hoceima, par exemple, les prémisses d’une révolte. La presse algérienne s’est permis de rêver à ce que la vague de protestation contre le tragique décès du poissonnier, soit le début d’une révolution.
Le rêve étant resté à son stade de fantasme, voilà qu’ils tirent à boulets rouges sur l’organisation par le Maroc de la COP 22. Il fallait s’y attendre, sur les 22 COP, Marrakech en a accueilli deux alors qu’Alger est dans l’incapacité d’organiser la moindre rencontre..
La COP 22 donc représentait pour les confrères algériens l’opportunité de poursuivre la sempiternelle rengaine de « l’exploitation par le Maroc des ressources » du Sahara accusant Rabat de piller même le vent et le soleil.
Insensible au ridicule, ils vont jusqu’à voir dans le choix de Dakar, par le roi Mohammed VI, pour son discours commémorant la Marche Verte, « un abus de l’hospitalité sénégalaise ».
Alors que pour cela, il suffisait aux Algériens, capables encore de gober de telles absurdités, de se référer à la déclaration du président sénégalais en personne sur le choix de la date pour la visite royale au Sénégal et pour le discours de la Marche Verte.
"Le fait d’avoir choisi un pays autre que le Maroc, un pays africain, aujourd’hui le Sénégal, pour y prononcer un discours historique traditionnel, est symbolique de la nature de la relation" entre le Maroc et le Sénégal, a souligné M. Sall qui a affirmé que cette initiative témoigne du "choix de Sa Majesté de parler à l’Afrique et aux Africains".
Evoquant "le symbolisme" de la date de la célébration de la Marche Verte, le président sénégalais a souligné que "le symbolisme de la date c’est que Sa Majesté a voulu, au cours de son séjour à Dakar, prononcer son discours historique pour un évènement historique, la Marche Verte. Et pour la première fois en dehors du territoire marocain, il a tenu à le faire à Dakar", a-t-il dit.
On sait qui est pire sourd, mais il est vrai que chaque fois qu’il s’agit du Maroc, les Algériens, affidés à El Mouradia, voient le mal partout, surtout dans le bien quand il est marocain.