Politique
Luis Aguero Wagner : Sahara marocain, au-delà du Sahara Occidental
“Sahara marroqui, mas alla del Sahara Occidental”, le livre qui dévoile au grand jour les mensonges du “polisario” et de l’Algérie
“Sahara marroqui, mas alla del Sahara Occidental” (Sahara marocain, au-delà du Sahara Occidental) est l’intitulé du livre que vient de publier le chercheur et journaliste paraguayen, Luis Aguero Wagner, dans lequel il confirme la souveraineté “incontestable” du Maroc sur son Sahara tout en mettant à nu les mensonges de l’Algérie et de sa créature “le polisario”.
Aucune personne raisonnable ne peut mettre en doute les arguments historiques, politiques et géographiques présentés par le Maroc pour revendiquer sa souveraineté sur le Sahara, souligne Wagner dans son livre de 128 pages qui revient, cartes et documents historiques à l’appui, sur la réalité historique de ce territoire qui appartient depuis la nuit des temps au Royaume du Maroc.
Selon Wagner, auteur de plusieurs articles et livres sur le conflit du Sahara, les revendications du Maroc sont basées sur des “droits historiques légitimes” et confirmés par les évènements. Dans ce livre, l’expert paraguayen rappelle que les liens qui unissent le Maroc et ses provinces sahariennes remontent à la dynastie Almoravide (11ème siècle), faisant remarquer que le Maroc, sous les Sâadiens (1554-1650), dominait tout le Sahara ainsi que la boucle du Niger et qu’à cette époque à Gao et à Tombouctou la prière du vendredi était élevée au nom du Sultan du Maroc.
Dans ce contexte, Wagner relève que les tribus sahraouies ont constamment entretenu des liens d’allégeance avec les Souverains marocains, comme en témoigne l’avis consultatif de la Cour internationale de justice (CIJ).
Dans son avis en date du 16 octobre 1975, la CIJ a jugé que le Sahara n’a jamais été “Terra nullius” et qu’il y avait des “liens juridiques d’allégeance” entre ce territoire et le Maroc, administrant ainsi un cinglant camouflet aux allégations des adversaires de l’unité territoriale du Maroc qui nient l’existence de tels liens, explique le journaliste paraguayen.
Citant plusieurs experts espagnols et français, l’auteur du livre indique qu’avant la période coloniale, le Sahara était lié sur les plans économique, politique et religieux au Maroc dont le rayonnement s’étendait depuis Tanger, Fès et Marrakech jusqu’aux vallées des fleuves Sénégal et Niger.
Au-delà des confusions qui peuvent générer les thèses des séparatistes du “polisario” et de son mentor algérien, “l’histoire la plus ancienne et véritable de la région du Sahara ne laisse aucun doute sur la légitimité de la revendication marocaine”, insiste Wagner, qui pointe du doigt l’implication manifeste du régime algérien dans le conflit autour du Sahara marocain.
Il soutient que l’implication de l’Algérie, qui est le principal acteur dans ce conflit et le premier soutien de la thèse séparatiste du “polisario”, répond à une visée hégémonique et expansionniste d’un régime manipulé par les militaires.
D’ailleurs, écrit Wagner, plusieurs leaders politiques algériens ont critiqué la position de leur pays sur la question du Sahara, notamment le patron du Front de libération nationale (FLN), Amar Sâadani, et la secrétaire générale du Parti des Travailleurs (PT) et ancienne candidate à la présidence algérienne, Louisa Hanoune, qui ont appelé leur pays à lever la main sur le dossier du Sahara marocain et à redoubler d’efforts pour asseoir les bases d’une normalisation des relations avec le Maroc.
Wagner, qui a consacré plusieurs années à l’étude de la question du Sahara, avertit, par ailleurs, que la naissance d’une entité fantoche au Sahara sous le paravent du “polisario” ne pourrait servir que les intérêts de l’Algérie, qui cherche à tout prix à faire basculer illégitimement les rapports de forces dans la région en sa faveur et à obtenir un débouché sur l’Atlantique.
Tout en critiquant la politique de “deux poids deux mesures” de la presse et des ONG espagnoles à l’égard de la question du Sahara, le journaliste paraguayen souligne que tout le monde est conscient plus que jamais que le Maroc n’abandonnera pas son Sahara et ne cédera aucun grain de sable de ce territoire en faveur du “polisario” qui n’est qu’un “groupe violent avec des antécédents terroristes”.
A cet égard, Wagner rappelle que de nombreuses ONG internationales des droits de l’Homme ont décrié et dénoncé à maintes reprises les violations de tout genre dont sont victimes les populations civiles séquestrées à Tindouf, dans le sud-ouest-algérien, mais aussi des citoyens étrangers ayant vécu les atrocités du “polisario”.
L’auteur de “Sahara marroqui, mas alla del Sahara Occidental” rappelle dans ce contexte les attaques “terroristes” perpétrées par les milices du “polisario” contre des militaires, des civils et des pêcheurs espagnols dans les années 70 et 80 faisant plusieurs morts et blessés.
En effet, martèle le chercheur paraguayen, l’Audience nationale espagnole (haute juridiction pénale) avait jugé recevable une plainte, déposée le 14 décembre 2007 par une ONG de défense des droits de l’Homme et des victimes sahraouies, contre des dirigeants du “polisario” et des officiers de la sécurité et de l’armée algériennes, accusés de “génocide, torture, disparitions forcées, détention illégale et graves violations des droits de l’Homme”.
Le livre fait également allusion au rapport publié dernièrement par l’Office européen de lutte antifraude (OLAF) faisant état d’une fraude de 20 millions d’euros dans la gestion des aides humanitaires accordées par différentes ONG entre 2003 et 2007 aux populations des camps de Tindouf.
Selon le document, ces détournements massifs et systématiques de l’aide humanitaire internationale destinée aux camps de Tindouf commencent dans le port algérien d’Oran par lequel transite l’aide humanitaire particulièrement alimentaire accordée par la Commission européenne via la Direction générale de l’aide humanitaire (ECHO).
Pour conclure, Wagner souligne que le plan d’autonomie présenté par le Maroc en vue de résoudre définitivement ce conflit artificiel est “l’unique voie possible” pour mettre fin aux souffrances des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, faisant observer qu’en présentant cette initiative, saluée par l’ONU et les puissances mondiales, le Maroc a honoré ses engagements et fait preuve de sa bonne foi pour régler un différend régional crée de toutes pièces par l’Algérie.