Politique
N. Bourita s'entretient avec le Secrétaire général de la ZLECAf sur l’opérationnalisation de la zone
Nasser Bourita, ministre des AE marocain et le Secrétaire général de la Zone de Libre-échange continentale africaine (ZLECAf), Wamkele Mene.
Rabat - Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita s'est entretenu, mardi à Rabat, avec le Secrétaire général de la Zone de Libre-échange continentale africaine (ZLECAf), Wamkele Mene.
Lors de cette entrevue, M. Bourita a souligné l'importance que revêt l’entrée en vigueur de la ZLECAf pour l’épanouissement commercial et économique du continent, relevant que l’opérationnalisation de cette zone de libre-échange s’inscrit parfaitement dans la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour une Afrique intégrée et prospère.
Dans ce sens, le ministre a réaffirmé l’engagement du Maroc à œuvrer pour la finalisation de son offre concernant le commerce des biens et des services, en soutien aux efforts du Secrétaire général de la ZLECAf et dans l'optique d'un partenariat solide et durable.
Les deux parties ont également échangé autour de la conclusion de la phase II portant sur les protocoles relatifs à l'investissement, aux droits de propriété intellectuelle, à la concurrence et au commerce électronique, en rappelant le rôle du Secrétariat de la ZLECAf dans l'accompagnement des États membres afin d'accélérer les négociations de ces instruments.
A cet effet, M. Bourita et le Secrétaire général de la ZLECAf ont affirmé leur volonté commune de fédérer les efforts des États pour parfaire les objectifs tracés dans l’Agenda 2063.
Par la même occasion, M. Bourita a mis l'accent sur le respect en termes de recrutement, des principes de répartition géographique et de l’équilibre du genre afin de rester en accord avec l’esprit et la lettre de la réforme institutionnelle de l’Union africaine, auquel le Secrétariat de la ZLECAf devrait veiller.
A l’issue de cet entretien, les deux responsables ont convenu de l’importance d’accompagner les secteurs privés des États membres afin de favoriser le commerce intra-africain pour un continent plus intégré et prospère.