Apres un désaveu par le président Abdelaziz Bouteflika sur la privatisation des entreprises publiques, Ahmed Ouyahia, premier ministre algérien, n’a pas trouvé mieux que d’adresser une énième pique au Maroc

Une véritable coutume chez les politiciens algériens que de déverser leur haine envers le royaume après chaque bourde politique. Le premier ministre algérien humilié par son propre président après un désaveu en publique, essaye de dévier le débat publique vers son voisin, le Maroc.

Dans une tradition ancrée chez les politiques algériens, Ouyahia déclare que le royaume est en train de « couler l’Algérie sous le haschisch et la cocaïne ». Déclaration stupéfiante faisant suite à celle du ministre des affaires étrangères algérien, Abdelkader Messahel qui avait accusé, en octobre 2017, le Maroc de « blanchir l’argent du haschich par le biais de ses banques dans le continent ». On constate que le professionnalisme est un trait peu commun au sein du gouvernement Algérien.

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Ouyahia, secrétaire général du Rassemblement national démocratique, a déclaré ces inepties pendant une réunion du parti. Il a même ajouté que le Maroc a comme projet « d’empoisonner les jeunes algériens et d’entraver le développement de l’Algérie », avant de finir par une traditionnelle déclaration de soutien au Polisario.