Vendredi 19 mars, l’histoire s’est accélérée en méditerranée occidentale. Dans un message au Roi Mohammed VI, Pedro Sanchez, Premier ministre d’Espagne « reconnaît l’importance de la question du Sahara pour le Maroc » et précise qu’à ce titre, « l’Espagne considère l’initiative marocaine d’autonomie, présentée en 2007, comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend » du Sahara. C’est l’aboutissement d’un long processus de négociation.

20 août 2021, dans son discours à l’occasion de La Révolution du Roi et du Peuple, le Roi Mohammed VI faisait état d’un dialogue « avec la partie espagnole, dans le plus grand calme, la clarté la plus totale et un esprit de responsabilité. Le but ’était pas seulement « de trouver une issue à cette crise, mais aussi de saisir l’opportunité pour redéfinir les bases et les paramètres qui régissent ces relations. »

17 Janvier 201, dans le discours de la traditionnelle réception en l’honneur du corps diplomatique, le Roi Felipe VI d’Espagne soulignait «la nécessité» pour l’Espagne et le Maroc de commencer à «marcher ensemble» pour construire la nouvelle relation «sur des piliers plus forts et solides». Dans la foulée, Pedro Sanchez affirme partager les déclarations [de son] chef d’Etat sur le Maroc ».

Quelle portée, pour quelles raisons et finalités et quel avenir pour cette nouvelle position qui n’est pas faite pour plaire à Alger ? Dans Maghreb = Monde, Naïm Kamal (Quid.ma), Abdou Semmar (Algériepart) et Karim Douichi (Maghreb Intelligence) en débattent avec Gustavo De Arestegui. Ancien ambassadeur d’Espagne en Inde, le diplomate espagnol et spécialiste en géopolitique et un connaisseur du monde arabe ey musulman. Tour à tour diplomate en Jordanie, en Irak et en Libye, Gustavo De Arestegui a également été directeur du cabinet du ministre de l’Intérieur espagnol et porte-parole du groupe du Parti Popular au Parlement espagnol.

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