Une recherche d’Ipsos Connect a révélé qu’une augmentation de la visualisation de la vidéo numérique au Moyen-Orient et Afrique du Nord pilotera la monétisation dans la région

L’enquête d’Ipsos Connect a rapporté qu’au moins la moitié des personnes interrogées dans les Émirats arabes unis (EAU), le Qatar, l’Egypte, le Liban, le Maroc et l’Arabie Saoudite ont affirmé avoir déjà vu des films numériquement.

Au Maroc, l’enquête qui a été réalisée sur un échantillon de 520 personnes dévoile que les programmes qui sont visionnés le plus par les marocains sont les films (58%), clips musicaux (49%), livres (49%), show tv (44 %), chansons (30 %), jeux vidéo (28%), albums de musique (19%), autre (8%).

Le sondage a également révélé que les trois quarts des personnes interrogées au Qatar avaient effectué cette activité au cours des 12 mois précédents jusqu’au vote de décembre. Les Émirats arabes unis (EAU) sont venus en deuxième place (71%), suivie de l’Egypte (68%). Pour la visualisation de la télévision numérique, les Émirats arabes unis ont pris la première place. Près de la moitié (48%) des utilisateurs d’Internet, affirment avoir visionné des programmes de télévision numérique au cours de la période d’enquête. Le Liban et le Qatar ne sont pas loin derrière, à 47% chacun.

L’analyste a ajouté que le marché de la vidéo numérique dans le Moyen-Orient et en Afrique du Nord va se développer davantage au cours de 2016. Le plus intéressant, et contrairement à la perception populaire de la région, Ipsos a révélé que la majorité des téléspectateurs de vidéos numériques dans la région étaient prêts à payer pour un certain type de vidéo numérique, notamment le sport, les documentaires ou les programmes internationaux, mais pas pour le contenu vidéo en langue arabe.  Joud Nawar, e-marketeur et responsable senior de la recherche chez Ipsos MENA, a déclaré: « 2016 va être un champ de bataille dans la région MENA pour les plates-formes de vidéos numériques. Les utilisateurs d’Internet de la région montrent un intérêt pour souscrire à des services de vidéo en ligne, et la plupart d’entre eux sont prêts même à payer pour le contenu. »