Gaza : 19 morts dans des frappes israéliennes, des journalistes parmi les victimes

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Des proches du journaliste Ahmed Mansur au complexe médical Nasser à Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza, le 8 avril 2025. Journaliste de l'agence de presse Palestine Today, a été tué lors d'un bombardement par l'occupant (Israël) d'une tente abritant des journalistes » dans le sud de la bande de Gaza le 7 avril, (Photo par AFP)

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La bande de Gaza a été de nouveau le théâtre de frappes israéliennes meurtrières ayant causé la mort d’au moins 19 personnes, dont plusieurs enfants et journalistes. Alors que les bombardements reprennent de plus belle après la trêve rompue, le bilan humain s’alourdit dans l’indifférence générale.

Des civils et journalistes ciblés par les frappes

Depuis lundi soir, la Défense civile de Gaza fait état de 19 morts, dont cinq enfants, tués dans plusieurs frappes à Deir el-Balah, Gaza-ville et Beit Lahia. Parmi les victimes figurent également des journalistes, notamment Ahmad Mansour, collaborateur de l'agence Palestine Today, et Hilmi al-Faqaawi, tous deux tués dans une frappe près de l'hôpital Nasser à Khan Younès.

Des images circulant sur les réseaux sociaux montrent une tente en flammes où étaient installés des professionnels de l'information. L'ONG Reporters sans frontières a vivement condamné cette attaque en dénonçant « le massacre sans fin du journalisme à Gaza ».

L’armée israélienne prétend pour sa part avoir visé un « terroriste » impliqué dans les attaques du 7 octobre, identifié comme Hassan Aslih, qu’elle accuse sans preuves d’opérer « sous couverture journalistique ». Une version rejetée par les ONG, les agences de presse et de nombreuses instances internationales.

Une guerre qualifiée de génocide et un bilan humain effroyable

Après deux mois de trêve, Israël a repris le 18 mars son offensive à Gaza, reniant ses engagements pour en imposer d’autres ou y trouver un prétexte à la reprise à ses carnages. Amnesty International qualifie cette campagne militaire de « génocide », tandis que la Cour pénale internationale (CPI) évoque des « crimes de guerre ».

Le ministère de la Santé de Gaza dénombre au moins 50.752 morts depuis le début des carnages, dont une majorité de civils, pour les deux tiers femmes et enfants. Rien que depuis la rupture de la trêve, près de 1.400 Palestiniens ont été tués.

Alors que les appels à la désescalade se multiplient, la situation sur le terrain continue de se détériorer, entre destructions massives, crises humanitaires et pertes humaines dramatiques. Les journalistes, censés porter témoignage de ces horreurs, tombent eux aussi sous les bombes. (Quid avec AFP)

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