Le RNI répond à un militant en colère

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Yassine El Bahlouli, membre du Conseil National du RNI avait adressé une lettre ouverte au président du parti Aziz Akhennouch dans laquelle il se demande si «  le RNI [n’était] pas l’icône du modernisme, de la jeunesse et du sérieux ? » Le Quid s’était fait l’écho de cette lettre, en évoquant les premiers signes de mécontentement qui auraient commencé au sein du Rassemblement tout en donnant la parole à un dirigeant du RNI. Celui-ci avait répondu longuement sur le blogue du militant en louant son initiative, le priant par la même occasion « de noter [qu’il pourrait] désormais publier [ses] réflexions sur la nouvelle plateforme électronique du parti » afin d’enrichir le débat interne

« Au risque de vous paraphraser, notre parti est incontestablement un vivier des compétences » écrit le RNI dans sa réponse soulignant qu’il est également « une icône du travail et du sérieux. Un parti avec un capital semblable au nôtre ne peut se permettre d’exclure des militants au profit d’autres sur la base de considérations subjectives. »

Admettant que tout « choix peut être discuté », le RNI indique toutefois que  « des décisions doivent être prises […] sur la base de critères objectifs loin de toute complaisance ou favoritisme. »

S’attardant sur les postes attribués au sein de la Chambre des représentants et contestés par Yassine El Bahlouli, le RNI souligne qu’il n’est « nul besoin de préciser que présider une commission du parlement au nom du RNI, ou occuper une fonction au sein du groupe parlementaire du parti, est une responsabilité et un engagement à honorer plus qu’une récompense. »

Il rappelle à ce titre que « Saïd Chbaatou a été élu au conseil de la région Daraa-Tafilalet, qu’il a occupé les postes de ministre des pêches maritimes et de ministre délégué chargé des eaux et forêts ou encore qu’il a été élu deux fois président de la région Meknès-Tafilalt et qu’il dispose ainsi d’une riche expérience et d’un grand savoir-faire ? »

S’agissant d’Asmae Aghlalou le RNI s’interroge s’il était justifié « de questionner [son] engagement pour le simple fait qu’elle n’est pas une ancienne militante du parti ? Il reste de l’intérêt de tout parti, ajoute-t-il, de donner la chance à toutes ses composantes particulièrement quand cela permet de promouvoir la parité au sein du parti et des institutions où il est représenté. »

La réponse du RNI revient par la suite sur l’Union Constitutionnelle, pour « rappeler que le partenariat noué avec ce parti est stratégique. » Les deux partis déclare-t-il « ne sont pas en compétition mais bien dans une logique de mutualisation et de rapprochement durable et constructif. » Un rapprochement qui renforcera, selon le RNI, son positionnement sur l’échiquier politique, tant les deux partis puisent « dans le même gisement, » partagent beaucoup et leurs « projets communs sont prometteurs ».

 

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