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Onu-Sahara: Des pétitionnaires internationaux, le plan d’autonomie, ''seule solution''
Les camps de Tindouf, contrôlés par la milice séparatiste armée du “Polisario” dans le Sud-ouest de l’Algérie, sont l’épicentre des enfants-soldats, ont dénoncé jeudi des pétitionnaires internationaux devant la 4è Commission de l’Assemblée générale de l’ONU’’ (Michelle Mason de l’ONG "Safety and Security Instructional Services")
Nations Unies (New York) - Des pétitionnaires internationaux ont exprimé, à New York, leur soutien au plan marocain d’autonomie, la “seule solution” pour clore définitivement le différend régional autour du Sahara. Ils expliquent pourquoi Le Polisario est une “véritable menace” à la paix et la stabilité régionales et dénoncent les camps de Tindouf, "épicentre" des enfants-soldats.
S’exprimant mercredi devant la 4è Commission de l’Assemblée générale de l’ONU, l’universitaire serbe Mihailo Vucic a indiqué que le plan d’autonomie présenté par le Maroc en 2007 permet aux populations du Sahara marocain de gérer leurs propres affaires, en droite ligne de la Constitution de 2011 et dans le respect de l’intégrité territoriale et de la souveraineté nationale du Royaume.
Il a relevé que la communauté internationale doit exhorter le pays hôte des camps de Tindouf, l’Algérie, à participer au processus onusien des tables rondes dans le but de parvenir à une solution politique réaliste, pragmatique et durable à ce conflit régional. “Cette solution ne peut être que dans le cadre de l’intégrité territoriale et l’unité nationale du Maroc”, a-t-il affirmé.
De son côté, l’expert camerounais Alphonse Zozime Tamekamta a mis en avant la pertinence et la prééminence du plan marocain d’autonomie, soulignant que 40% des Etats africains ont ouvert des Consulats généraux à Laâyoune et à Dakhla, reconnaissant ainsi la souveraineté du Maroc sur son Sahara.
Sur le plan économique, il a relevé que le Sahara marocain est devenu un hub continental de commerce et d’investissements, attirant de nombreux entrepreneurs et travailleurs à la recherche d’opportunités, notant que la région participe à l’émergence de l’Afrique, à travers de nombreux projets dans les domaines de la formation, des énergies renouvelables et de l’agriculture.
La région accueille par ailleurs de nombreux événements diplomatiques d’envergure, à l’instar des hautes commissions mixtes entre le Maroc d’une part, et la Guinée, le Burkina Faso, et la Sierra Leone d’autre part, a-t-il dit.
Notant que l’agenda géopolitique de l’Etat-hôte des camps de Tindouf fût à l’origine de profondes divisions parmi les Etats africains et au sein de l’Union africaine (UA), l’expert a relevé que de nombreux pays du continent ont retiré leur reconnaissance de la pseudo “rasd”, rejoignant ainsi la légalité internationale.
Par ailleurs, des dizaines d’anciens Chefs d’Etat et de gouvernement et ministres africains ont lancé l’Appel de Tanger pour l’expulsion de cette entité de l’Union africaine, soulignant que sa présence au sein de l’Union porte préjudice à la crédibilité des institutions continentales, a-t-il rappelé.
Et d’ajouter qu’en 2018, l’UA a adopté la décision 693 qui a entériné l’exclusivité des Nations Unies en tant que seule instance internationale habilitée à traiter la question du Sahara marocain.
Dans la même veine, le politologue et universitaire rwandais Ismael Buchanan a affirmé que le plan d’autonomie a jeté les fondements pour une solution politique réaliste, pragmatique et durable, basée sur le compromis et en droite ligne des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, soulignant le soutien international croissant à cette initiative qui jouit de l’appui de plus de 100 pays dans le monde.
Evoquant le nouveau modèle de développement pour les provinces du Sud, l’expert a relevé que ce chantier d’envergure a érigé le Sahara marocain en hub africain pour la stabilité et la prospérité économique.
Il a, par ailleurs, indiqué que le pays hôte des camps de Tindouf est “le sponsor principal du séparatisme et de la division sur le continent”, notant que ce pays, aux dépens de son peuple, soutient un groupe armé séparatiste aux liens avérés et confirmés avec le terrorisme.
Pour sa part, Teguh santosa, maître de conférences au département des relations internationales à l’université islamique de Jakarta, a estimé que le plan d’autonomie est "la solution la plus appropriée" à mettre en place pour promouvoir la paix, la stabilité et la sécurité dans la région.
Il a fait remarquer que l’inauguration par de nombreux pays de leurs consulats généraux dans les villes de Laâyoune et Dakhla constitue une “reconnaissance solide” des droits légitimes du Maroc sur son Sahara, relevant que les provinces du Sud vivent au rythme d’une dynamique “impressionnante” de développement.
Le Polisario, “véritable menace” à la paix régionale
Le groupe séparatiste armé “le Polisario” représente une “véritable menace” à la la paix et à la stabilité dans la région, ont alerté des pétitionnaires internationaux devant la 4è commission de l’Assemblée générale de l’ONU.
Il s’agit d’une milice armée de mercenaires financée par le pays hôte des camps de Tindouf, l’Algérie, a indiqué mercredi le juriste Fares Abu Jamal, en soulignant que ce pays a cédé ses pouvoirs sur une partie de son territoire à ce groupe séparatiste, en violation flagrante du droit international humanitaire et des conventions internationales des droits de l’Homme.
L’intervenant a, en outre, relevé que cette milice fait partie des réseaux de la criminalité transnationale organisée dans la région du Sahel et du Sahara, rappelant que plusieurs instances et parties indépendantes ont mis en garde contre la menace que représentent les activités funestes auxquelles s’adonne “le Polisario”.
Il a, dans ce cadre, appelé la communauté internationale à mettre fin à ce différend régional artificiel autour du Sahara marocain, en exhortant l’Algérie à s’engager dans le processus politique mené sous l’égide exclusive des Nations Unies et à s’abstenir de soutenir les activités destructrices du groupe séparatiste armé.
De son côté, Ricardo Sanchez Serra, expert en relations internationales, a indiqué que “le Polisario”, résidu de la guerre froide, s’emploie pour porter atteinte à la stabilité de la région, notant que la création de la milice séparatiste procédait de velléités géopolitiques visant à nuire à l’intégrité territoriale du Maroc.
Evoquant les violations caractérisées des droits de l’Homme dans les camps de Tindouf dans le Sud-Ouest de l’Algérie, l’intervenant a rappelé que ces exactions ont été condamnées par le Comité des droits de l’Homme de l’ONU.
Pour l’expert, l’Algérie a transformé les camps de Tindouf en un mouroir à ciel ouvert en cédant ses pouvoirs à un groupe armé qui prive les populations séquestrées de leur liberté.
Il a appelé le pays hôte de ces camps à assumer ses responsabilités et à s’engager dans le processus onusien des tables rondes pour parvenir à une solution définitive à ce différend régional artificiel sur la base de l’initiative marocaine d’autonomie que le Conseil de sécurité qualifie de sérieuse, crédible et réaliste.
Abondant dans le même sens, l’avocat jordanien Fawaz Khalayla a affirmé que la question du Sahara marocain est une question de parachèvement de l’intégrité territoriale et de la souveraineté nationale du Royaume, soulignant que le Sahara a toujours été un territoire marocain.
Il est revenu, dans ce contexte, sur les grands efforts déployés par le Maroc pour promouvoir la dynamique du développement socio-économique dans ses provinces du Sud et en faveur des populations locales.
M. Khalayla a, de même, indiqué que 30 pays ont inauguré leurs consulats généraux dans les villes de Laâyoune et Dakhla en reconnaissance des droits légitimes du Royaume sur son Sahara.
Dans la même veine, Maria Stame Cervone, présidente du Centrist Democratic International Women, s’est insurgée contre la tragédie humaine dans les camps de Tindouf, appelant les Nations Unies à protéger les populations séquestrées par le “polisario” dans ces camps. Elle a également appelé le pays hôte à rendre à ces populations leur liberté.
Les camps de Tindouf, "épicentre" des enfants-soldats
Les camps de Tindouf, contrôlés par la milice séparatiste armée du “Polisario” dans le Sud-ouest de l’Algérie, sont l’épicentre des enfants-soldats, ont dénoncé jeudi des pétitionnaires internationaux devant la 4è Commission de l’Assemblée générale de l’ONU.
Intervenant à cette occasion, Michelle Mason de l’ONG "Safety and Security Instructional Services" a indiqué que depuis 48 ans, le groupe séparatiste règne sur des camps isolés qui produisent des enfants-soldats.
Elle a également pointé du doigt l’endoctrinement et l’enrôlement militaire des enfants, en condamnant une pratique qui foule aux pieds la Convention internationale relative aux droits de l’enfant.
“L’école est le principal lieu où les élèves apprennent en répétant les mantras de haine que leur dictent leurs agents de formation” dans les camps de Tindouf, s’est indignée la pétitionnaire.
Elle a exhorté la communauté internationale à s’insurger contre cette réalité où les enfants “apprennent à être victimes et à détester” et sont manipulés par des séparatistes aux motivations malsaines.
Mme Mason a appelé à la mise en œuvre du plan marocain d’autonomie dans les provinces du Sud, qui regorgent d’infrastructures à même de permettre à ces enfants de retrouver une vie normale.
Abondant dans le même sens, Carroll Eads de l’ONG “Capitol Hill Prayer Partners” s’est dite inquiète du sort des jeunes dans les camps de Tindouf qui n’ont "aucune option pour l’avenir".
Pour mettre fin à ces souffrances, elle a plaidé pour l’accélération des efforts en vue de la reprise du processus onusien des tables rondes dans le but de parvenir à une solution politique basée sur le plan d’autonomie présenté par le Maroc.
L’intervenante a également mis en avant le soutien international croissant à l’initiative marocaine, rappelant l’inauguration par 30 pays de leurs consulats généraux dans les villes de Laâyoune et Dakhla et la reconnaissance par les Etats-Unis et Israël de la marocanité du Sahara.
Le plan d’autonomie permettrait notamment de démanteler les camps de Tindouf qui servent de relais pour maintenir les gens dans la pauvreté et dans des circonstances désastreuses, a-t-elle dit.
De son côté, Suzanne Goebel de l’ONG “On Purpose” a appelé au recensement des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, estimant que cette mesure pourrait renverser l’instabilité et le chaos créés par les séparatistes qui manipulent les populations séquestrées à leur profit.
Pour la pétitionnaire, le plan marocain d’autonomie est la solution "la plus crédible et la plus fiable" pour mettre un terme au calvaire que subissent ces populations dans les camps de Tindouf depuis 48 ans.
Dans la même veine, Sherry Erb de l’ONG “Oasis Network” a dénoncé l’oppression à laquelle sont assujetties les populations dans les camps de Tindouf, où elles sont utilisées pour alimenter un conflit sans fin créé par le pays hôte, l’Algérie, afin de servir son agenda politique dans la région.
“Ces populations se retrouvent sous la férule d’un leadership corrompu dont la priorité est d’accumuler richesse personnelle et pouvoir”, a-t-elle indiqué, ajoutant que l’Algérie est moralement et juridiquement responsable de ce désastre.