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''Partitions de l’imaginaire africain'' à Rabat, Moustapha Zoufri s’éclate à Bab Rouah !
"Partitions de l'imaginaire africain" se présente sous forme de dessins, peintures, installations, maquette de sculpture...mais aussi d'objets, masques, bibelots
« Merci d’illuminer ma nuit magique ! ».C’est par ces mots, succincts et sibyllins, que l’artiste Moustapha Zoufri nous convie au vernissage des « Partitions de l’imaginaire africain ». Plus qu’un vernissage, une nuit magique qu’accueille l’enceinte historique de la Galerie Nationale Bab Rouah le mardi 12 septembre 2023.
L’exposition « Partitions de l’imaginaire africain » est le deuxième acte d’un hymne que l’artiste dédie au continent. En prélude, il nous avait enchanté par sa « Symphonie Africaine », monumentale fresque qui embellie l’une des façades du Musée Mohammed VI d’Art Moderne et Contemporain.
"Partitions de l'imaginaire africain" se présente sous forme de dessins, peintures, installations, maquette de sculpture...mais aussi d'objets, masques, bibelots... les créations et leurs sources inspiratrices se croisent, dialoguent, s'interpellent dans une scénographie originale faisant appel à nos cinq sens pour apprécier l’accrochage et son ambiance.
Moustapha Zoufri est né à Nador où il a poursuivi ses études primaires à Segangan puis secondaires à Nador et Oujda. Après l'obtention de son baccalauréat, il a rejoint l'Académie Royale des Beaux-arts de Bruxelles où il a obtenu une licence en arts plastiques et visuels. Il a également intégré l’Ecole Supérieure des Arts Plastiques et Visuels de Mons.
Enseignant des arts plastiques à la Fédération Bruxelles-Wallonie de Belgique, Moustapha Zoufri a participé à plusieurs expositions collectives et personnelles en Europe et au Maroc et réalisé plusieurs œuvres murales en Belgique.
En novembre 2016, il installe à Molenbeek-Saint-Jean la sculpture "La flamme de l'espoir", réalisée en hommage aux victimes des attentats de Paris et Bruxelles. En 2018, il dote la ville d'Oujda d'une sculpture pour clôturer les manifestations de "Oujda capitale de la culture arabe ".
« L’envol d’Afrique », sa « ma quête d’Afrique », une transcendantale sculpture qu’il rêve de planter sur l’une des places de la ville, est le troisième acte de son opéra africain.
Avec « Partitions de l’imaginaire africain », l’artiste renoue avec des recherches entamées depuis des années. N’avait-il pas exposé en 1984 "L'art aux couleurs de l'Afrique", accrochage à la galerie Salvador Allende de l'Université libre de Bruxelles réunissant des artistes marocains et congolais ?
Au-delà de ce vibrant hommage, la danse de Moustapha Zoufri avec les signes continuera de plus belle. Ses fouilles dans les strates et les méandres du continent et d'ailleurs se poursuivront nous promettant des lendemains qui chantent. Des lendemains qui dansent aux rythmes, aux sons et aux tons de l’Afrique, le Royaume des Signes.