Sommet arabe : l'Association des journalistes mauritaniens dénonce le ''les mauvais traitements'' infligés aux journalistes marocains

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"Indignation et regret, le harcèlement et le mauvais traitement infligés aux journalistes marocains ayant fait le déplacement à Alger afin de couvrir le Sommet arabe les 1er et 2 novembre, avant d'être empêchés d'accomplir leur devoir professionnel" (AJM).

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Nouakchott - L'Association des journalistes mauritaniens a dénoncé fermement les mauvais traitements infligés aux journalistes marocains, chargés de couvrir les travaux du Sommet arabe en Algérie.

Dans un communiqué, l'Association affirme avoir suivi avec "indignation et regret, le harcèlement et le mauvais traitement infligés aux journalistes marocains ayant fait le déplacement à Alger afin de couvrir le Sommet arabe les 1er et 2 novembre, avant d'être empêchés d'accomplir leur devoir professionnel".

L’association a exprimé sa pleine solidarité avec les journalistes, harcelés et humiliés par les autorités algériennes, notant qu’il s’agit d’"un acte honteux, qui porte atteinte à la liberté de la presse et d'expression ainsi qu’à la dignité des journalistes".

Le "harcèlement" des journalistes marocains a commencé "dès leur arrivée à l'aéroport d'Alger, où ils ont été séquestrés pendant plus de six heures, et ont été soumis à de longs interrogatoires avant d'être autorisés par les autorités sécuritaires algériennes d'accéder au territoire en tant que touristes qui n'ont pas le droit d’exercer leur devoir professionnel", s’indigne l’Association.

Et d’ajouter que les équipements et le matériel de la délégation médiatique ont été confisqués, notant que les journalistes marocains ont été autorisés à entrer sur le territoire algérien sous forte surveillance sécuritaire.

Par la suite, "les journalistes marocains ont été informés qu'ils étaient interdits d'obtenir les accréditations, ce qui les a poussé à retourner au Maroc", conclut le communiqué.

Des instances professionnelles de journalistes, notamment, le Conseil national de la presse, le Syndicat national de la presse, l'Union générale des journalistes arabes, la Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ), l'Association nationale des médias et des éditeurs (ANME) et la Fédération nationale de journalisme, de l'information et de la communication ont condamné, les "abus et mauvais traitements" infligés aux journalistes marocains chargés de couvrir les travaux du Sommet arabe en Algérie.

Ces instances ont fustigé l'interdiction, par les autorités algériennes, des journalistes marocains d'exercer librement leur travail, ajoutant que nombre d'entre eux ont fait l'objet de détentions et d'interrogatoires, en plus de la confiscation de leurs matériels, en violation flagrante des lois et normes internationales en vigueur dans de telles occasions.

 

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