Depuis la Lib?ration des quatre journalistes fran?ais otages en Syrie depuis juin 2013, la France red?couvre qu?au pays de Bechar Assad, des jihadistes hexagonaux se trouvent aux cot?s d?une opposition islamiste h?t?roclite. Il y en aurait cinq ? six cents Europ?ens dans ce qui fut Bilad Acham.

Paris qui s?est jur? depuis le d?but de la guerre civile en Syrie de faire tomber le r?gime de Damas sans trop se monter regardant sur l?id?ologie des opposants, devrait s?en r?jouir. Les Fran?ais auraient ainsi joint le geste ? la parole en fournissant, en plus du soutien logistique et diplomatique, de la chair ? canon aux cent cinquante mille morts d?un affrontement fratricide sans merci.

Mais il n?y a pas de quoi se r?jouir car ? terme la France risque de s?en mordre les doigts et y pense d?j?. Assad ne semble pas press? de tomber, la guerre civile s?enlise et un jour ou l?autre les survivants de ces embrigad?s qui ont r?pondu aussi bien ? l?appel au jihad qu?aux encouragements occidentaux aux jihadistes, reviendront dans leur douce France.

Ce qui fait que d?s maintenant les craintes des effets boomerang de ceux qu?on d?pouillera de leur identit? jihadiste pour ne leur garder que l?adjectif de fous de Dieu, commencent ? prendre la forme de bombes ? retardement.

Au premier acte terroriste ? Paris ou ailleurs, qui clouera-t-on alors au pilori?? Ne cherchez pas loin, les Musulmans, ces assoiff?s de sang, qui engendrent beaucoup et tuent ?norm?ment.