Lorsque la roue de la vie tourne dans le bon sens, il faut toujours dire merci Mon Dieu.  Quelle que soit notre religion

Et même, si elle le fait dans un mauvais sens, pour des raisons indépendantes de notre volonté, il ne faut pas arrêter de remercier la vie pour ce qu’elle nous donne et continue de nous donner. 

Heureuses retrouvailles

Les raisons de ses propos est la rencontre médicale émouvante, dont a été le théâtre, Marrakech ce vendredi 15 octobre 2021. 

Les retrouvailles scientifiques et émotionnelles de deux présidents, ou plutôt la présidente de la société marocaine de cardiologie, Dr Aicha Aouad et le président de la société française de cardiologie, Pr Ariel Cohen.

Ce fait peut paraître banal, car de nombreux présidents de sociétés savantes se croisent et se recroisent pour des rencontres nationales, européennes, maghrébines ou internationales. 

Cependant, cette rencontre est particulière Si on fait remonter le temps à notre roue, Il y a une vingtaine d’années, Aicha, la cardiologue Marocaine, était la disciple d’Ariel, dans son service formateur de cardiologie en France. 

A l’occasion de ce 26ème congrès national de cardiologie, tenu à Marrakech du 14 au 16 octobre 2021, les voies de la disciple et le maître se croisent de nouveau, en tant que présidents de leurs sociétés respectives. Mandats honorés, elle et lui, vont transmettre le témoin à d’autres pour tenir le flambeau de la science cardiologique.  

Le 26ème congrès national de cardiologie a été une occasion de renouer le contact entre cardiologues marocains et français, après cette très longue période de confinement, Covid-19 oblige, 

Ce forum de formation médicale continue sur les maladies cardio-vasculaires, a été l’occasion de revoir des collègues et des professeurs qu’on n’a pas vus, pour certains, depuis les bancs de l’université. 

Il y a quelques cheveux blancs et des têtes dégarnies. Mais qu’importe l’enveloppe, le cœur, pour ainsi dire, y est, et ils sont là à écouter les jeunes, la relève de demain, faire leurs présentations scientifiques avec grand enthousiasme. 

La cardiologie marocaine, certes très jeune, est au cœur de la santé des Marocains. 32% de es décès sont dus à des affections cardiovasculaires. Et le Maroc peut se targuer d’avoir des médecins qui cherchent, réfléchissent et pratiquent leur noble art, avec l’esprit de la quête permanente. Elles et ils se documentent, assistent à des congrès internationaux, essayent les nouveaux protocoles thérapeutiques et ajustent le tir. Pour offrir le meilleur au malade marocain. 

Preuve rassurante que la relève là. L’Amphi et les salles de work Shop sont pleins de jeunes cardiologues à l’affût de toute nouveauté. 

Elles et ils ne viennent pas uniquement de Rabat, Casablanca, Marrakech ou Fès.

Ces cardiologues marocains du 21ème siècle n’ont pas reculé devant l’aventure et se sont installés dans des villes en de l’axe atlantique Tanger-Kénitra-Rabat-Casablanca. Oui, il y a toujours un manque flagrant dans notre pays, mais des îlots commencent à éclore ici et là au bonheur des citoyens marocains. 

C’est encore très insuffisant et c'est à lEtat marocain de faire des efforts incitatifs, pour que le médecin marocain soit tenté.

Après un mandant réussi haut la main, le Dr Aicha Aouad, passe la main. D’autres reprendront le flambeau de la société marocaine de cardiologie pour porter plus loin encore avec cette discipline de pointe 

Dr Anwar Cherkaoui 

Photo: Dr Ariel Cohen, Dr Aïcha Aouad et Dr Anwar CHERKAOUI 

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