A l’occasion de la glorieuse fête du Trône, qu’il nous soit permis, légitimement, de nous réjouir des victoires que nous avons enregistrées, des épreuves sur lesquelles nous avons triomphé, des adversités que nous avons dépassées et des combats que nous avons gagnés.

La reconnaissance formelle par les USA de la souveraineté marocaine, pleine et entière, sur son Sahara est, non seulement un acte de justice historique, mais une victoire éclatante pour notre pays. La confirmation de la position américaine par l’Administration Biden annihile tous les espoirs de nos ennemis.  

Cette reconnaissance a fait l’effet d’un véritable “blast” sur nos adversaires. Elle a également terrassé de pseudos alliés qui se sont révélés, à l’occasion, de vrais hypocrites. Le pouvoir algérien et ses affidés séparatistes sont sonnés pour le compte. Quant à l’Espagne et l’Allemagne, ils sont dans un désarroi stratégique qui rend leur position pitoyable. Aucun sens de la parole donnée ni, celui, primordial, des intérêts mutuels bien compris. Un vrai naufrage diplomatique qui signe, définitivement, une courte vue stratégique et une action politique “petit-bras” qui confine à l’indigence.   

Nous avons, aussi, cette année continué à triompher de certaines épreuves dont notamment la lutte contre le Covid-19. La gestion par notre pays de la pandémie, sous la conduite directe de SM Le Roi Mohammed VI, a fait du Royaume une exception dans l’hémisphère Sud. Près du tiers de la population vaccinée et une démarche intelligente qui a fini par donner des résultats reconnus de tous. 

Plus que de la résilience, c’est de la créativité face aux épreuves qu’il s’agit. Bientôt, nous allons devenir un pôle vaccinal continental qui assoit davantage le leadership “win-win” du Maroc en Afrique.

Nous avons aussi pu dépasser des adversités intenses. Nous avons fait face avec courage au retournement d’alliance de l’Espagne de Pedro Sanchez à notre égard. 

Une authentique trahison qui a jeté aux orties des années d’un travail de fond, méthodique et multiforme, pour tricoter des intérêts communs et pour rendre la relation bilatérale immunisée et “insubmersible”. Il a fallu un gouvernement d’amateurs à Madrid — il combat le séparatisme chez lui mais il l’encourage chez son allié stratégique ! — pour que tout tombe à l’eau. C’est plutôt minable comme démarche.

Le combat essentiel que nous avons gagné, aussi, cette année, avec l’assentiment de tous, est celui d’El Guergarate. Il a fallu mettre de l’ordre, les FAR ont fait le job. Proprement et sans coup férir. Les séparatistes ont déguerpi comme des lapins devant le regard médusé de la Minurso. Depuis, ils mènent une guerre Nintendo qui ne passionne que les agents de propagande d’Alger. 

C’est quand même extraordinaire que le seul écho de cette guerre factice, on le trouve dans le discours, à la folie verbeuse, de Abdelmadjid Tebboune ou dans les délires russes et chamarrés du général Chengriha. Ce duo sénile, si peu légitime, honni par le peuple algérien, qui est en train de mener le pays vers la banqueroute totale est le seul à croire, désormais, à ses propres mensonges. L’affaire du Sahara marocain sera, assurément, le dernier clou dans leur cercueil.