Saïd Chengriha, le général fou qui dirige l’Algérie, actuellement, est passible de la Cour pénale internationale. Ça tout le monde le sait ! C’est un des acteurs clés de la guerre civile algérienne qui a fait plus de 250.000 morts. Cela fait longtemps qu’il aurait dû, avec ses complices galonnés, rendre des comptes. Mais hélas, il continue à sévir.

Le truc de Chengriha, c’est le feu ! Pas le feu sacré, le feu tout court. Quand il n’est pas content, il brûle. Quand il est contrarié, il brûle. Quand il est en colère, il brûle, aussi. Là, c’est la Kabylie qu’il met à feu. Là, c’est un imam qu’il crame. Le gars, sénile et incontinent, n’arrête jamais.

Sa grande trouvaille récente, c’est de brûler, qu’à Dieu ne plaise, le Maroc. Il est le fervent promoteur d’une guerre contre un voisin qu’il diabolise et sur le dos duquel, il veut mettre, maladroitement, tous les échecs que la junte militaire qui dirige le pays a accumulés depuis l’indépendance. Ses mentors, les généraux Nezzar et Taoufik, des repris de justice notoires, ne croient pas eux-mêmes à cette guerre purificatrice. Ils ne sont pas, malheureusement, tous maîtres de leur décision. Pas à ce niveau-là surtout !

Guermit Bounouira, un ex-aide de camp du général Gaid Saleh, un ancien maître de l’Algérie, assassiné par ses collègues, a fait des révélations fracassantes, au sujet de Saïd Chengriha, dans une vidéo sortie magiquement d’une prison de haute sécurité dans laquelle il est détenu.

Pour faire simple, Saïd Chengriha est accusé, explicitement, de trafic de drogue, de trafic d’armes, de crimes... et d’autres joyeusetés. Des accusations qui semblent bien documentées, car Guermit Bounouira était le disque dur
de Gaid Salah. Cette vidéo a eu l’effet d’une bombe. Première victime : Guermit Bounouira lui-même, il vient d’être condamné à mort.

Cependant, des questions se posent — on va sagement les laisser de côté — mais aussi quelques certitudes s’imposent. La première des certitudes est que Saïd Chengriha ne peut plus rester là où il est. Il est brûlé. La deuxième certitude est que sans la complicité active de ses collègues généraux, et néanmoins mentors, jamais cette vidéo n’aurait pu voir le jour. Et troisième certitude, la décision de liquider Said Chengriha est prise. L’exécution, si l’on peut dire, est juste une question de temps !

Saïd Chengriha a fini par brûler tous ses vaisseaux, la malédiction kabyle s’est abattue sur lui. Il a incendié ce “pays” délibérément pour détourner l’attention des Algériens de leurs vrais problèmes. Le retour de flamme lui a été fatal. 

*Edito Bab Magazine n°42