L’Académie du Royaume sort de ses murs pour investir le cyberspace

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L’écrivain camerounais Eugène Ebodé animant la première émission L’Instant Académique

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L’Instant Académique est l’émission que l’on peut retrouver sur Youtube et, sur Quid.ma qui se propose de la relayer. Conçue, et produite par l’Académie du Royaume du Maroc, elle signe la volonté de Abdejlil Lahjomri, Secrétaire perpétuel de l’Académie du Royaume de décloisonner les travaux de réflexion, de recherche et de débat de l’Académie pour les mettre à la disposition et à la portée de ceux que l’univers de la connaissance et du savoir intéresse. L’instant Académique - une capsule de 10 mn animé par l’écrivain camerounais Eugène Ebodé en charge de la Chaire des Littératures et Arts africains au sein de l’Académie-, est le début d’une vaste programmation qui va toucher tous les domaines qui s’inscrivent dans l’ensemble des compétences et prérogatives académiques de l’institution.   

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Près de 40 ans après sa création, l’Académie du Royaume insuffle depuis la nomination à sa tête par le Roi Mohammed VI de Abdejlil Lahjomri, une nouvelle dynamique pour occuper dans l’espace de la pensée et de la recherche toute sa place. Les missions qui lui ont été assignées passaient par une restructuration profonde de ses organes et de ses méthodes de travail. Parallèlement à sa dynamique retrouvée marquée par des cycles de conférences, d’animation culturelle et artistique, l’Académie s’était penchée sur elle-même et sur les voies et moyens de remplir pleinement son rôle de moteur de recherche et d’action vivant et intelligent conformément au vœu du Souverain.

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Son nouveau cadre juridique approuvé en Conseil des ministres et adopté par la Chambre des représentants en novembre 2020, s’est articulée autour de quatre axes : les missions de l’Académie de manière à contribuer fortement à la renaissance intellectuelle, scientifique et culturelle du Royaume, la refonte du système d’adhésion rationnalisant la procédure de nominations des membres, la restructuration des organes de l’Académie en vue de la création d’une structure académique en charge de sa stratégie et  de son déploiement qui englobe aussi bien les activités scientifiques qu’un institut royal pour la recherche dans l’histoire du Maroc, et, last but not least, la mise en place d’ une haute instance de la traduction et de l’Institut académique des Beaux-Arts. 

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Si l’Académie du Royaume n’a pas attendu son nouveau cadre juridique pour dynamiser et diversifier les champs de son intervention, l’adoption de ses statuts et organigramme lui a permis d’institutionnaliser les segments de son action. Qu’il s’agisse de la traduction, un outil de la circulation des sciences contemporaines et anciennes des autres langues vers l’arabe et de l’arabe vers les autres langues, ou de de la création de chaires de recherche notamment pour les doctorants qui y trouveront des passerelles menant vers l’état actuel des sciences et des différents savoirs, et dont l’un des fleurons est la Chaire des Littératures et des Arts africains, l’Académie s’est révélée d’un apport considérable, à travers le débat et les échanges, à la culture marocaine dans son sens le plus globale. 

Tout aussi important dans cette restructuration, l’adjonction enfin à l’Académie de l’Institut Royal de l’Histoire du Maroc. C’est une voie grande ouverte sur le récit national et la recherche archéologique dans ses différentes strates sans rien céder de ce qui constitue en même temps sa diversité et son lien national qui remontent très loin dans l’histoire du Royaume.   

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