Canada : deux milliards d'arbres en dix ans un moyen bon marché contre les émissions de gaz

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Montréal - ces représente un moyen bon marché de lutter contre les émissions de gaz à effet de serre, révèle une étude qui confirme l’efficacité de la promesse électorale du Premier ministre canadien, Justin Trudeau.

L’étude menée par un groupe de réflexion sur l’économie verte de l’Université d’Ottawa souligne qu'une telle démarche pourrait réduire les émissions de 2 à 4 millions de tonnes par an en 2030.

Il s'agirait, selon les scientifiques, de l'un des meilleurs procédés naturels pour absorber une partie des émissions polluantes générées par les combustibles fossiles.

D’ici 2050, à mesure que les arbres mûriront et pourront absorber plus de dioxyde de carbone, cette quantité pourrait plus que doubler pour atteindre entre 4 et près de 9 millions de tonnes par année.

Dave Sawyer, économiste de l’environnement au Smart Prosperity Institute, estime que "deux milliards, c’est un bon début" lorsqu’il s’agit d’utiliser la nature pour aider le Canada à réduire ses émissions de gaz à effet de serre.

C’est aussi un moyen de stimuler l’activité économique en créant des emplois pour les jeunes au niveau des pépinières locales qui cultiveraient les jeunes plants, a souligné M. Sawyer.

Selon les médias, des négociations sont en cours avec la province du Nouveau-Brunswick et d’autres provinces pour lancer de nouveaux programmes de plantation d’arbres le plus tôt possible l’année prochaine.

Le coût pour planter ces arbres par tonne d’émissions réduite se situerait entre 16 $ et 36 $, selon l’étude, une performance qui est sensiblement inférieure à la taxe sur le carbone de 50 $ par tonne qui sera en place d’ici 2022.

M. Trudeau a promis, lors de la campagne électorale, de dépenser 3 milliards dans des projets de conservation des terres et de l’eau d’ici 2030. Le projet visant à planter deux milliards d’arbres supplémentaires fait partie de ce programme d'envergure.

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