Le Maroc renouvelle son engagement en faveur d’un océan sain

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Le Maroc renouvelle son engagement en faveur d’un océan sain, favorisant des activités durables et anticipant les menaces pour la santé publique, a souligné ce vendredi 8 septembre à Lisbonne la secrétaire générale du ministère de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Zakia Driouich

Intervenant à l’occasion de la réunion ministérielle tenue dans le cadre de la rencontre internationale "Oceans Meeting 2017", Driouich a indiqué qu’à travers une action et un engagement communs, "nous sommes capables de renverser la tendance et améliorer la santé des océans pour qu’ils puissent pérenniser leur contribution à la santé humaine".  

Lors de cette rencontre organisée sous le thème "santé des océans et santé humaine" en présence des représentants d’une cinquantaine de pays, la secrétaire générale a indiqué que le Royaume, conscient de l’enjeu de la bonne santé des écosystèmes marins et de son impact sur la qualité des produits de la mer et donc de la santé humaine, a engagé une série d’actions en amont et en aval de l’activité halieutique qui sont de nature à contribuer à assurer une meilleure qualité des produits de la pêche et à garantir la santé des consommateurs.

"Les projets et programmes de notre stratégie nationale Halieutis ont été conçus en s’inspirant des objectifs du développement durable notamment le volet écologique, en favorisant la préservation de la biodiversité du milieu marin, la promotion des pratiques de la pêche durable, la reconstitution des stocks menacés et la lutte contre la surpêche", a-t-elle expliqué.

Parmi les réalisations du royaume en la matière, Driouich a cité entre autres le renforcement des moyens alloués à la mise en œuvre du Plan Halieutis, la mise en place de la surveillance de la salubrité du littoral, la modernisation des installations de stockage du poisson à bord des navires et l’application des dispositions de la nouvelle loi interdisant les sacs en plastique qui a progressivement permis de réduire l’usage de ces sacs à bord des navires et au sein des unités de transformation.

Elle a de même mis l’accent sur l’initiative "Ceinture bleue" qui illustre la conviction du Maroc que la pêche et l’aquaculture peuvent constituer un modèle de durabilité en s’appuyant sur les principes de l’économie verte et de l’économie bleue, notant que ce projet vise à convertir les contraintes environnementaux causés par le changement climatique en nouvelles opportunités économiques génératrices de valeur et d’emploi.

Pour la responsable marocaine, cette cadence des activités ministérielles mettant les océans au centre des préoccupations des politiques publiques reflète la prise de conscience accrue de l’importance des interactions entre l’Homme et les océans et la responsabilité partagée des gouvernements à engager des actions communes et harmonisées en faveur de l’océan.

La ministre portugaise de la Mer, Ana Paula Vitorino, l’hôte de la conférence, a souligné pour sa part que "notre santé et notre bien-être dépendent des océans", estimant que les pays ne pourront préserver leurs propres zones maritimes que s'ils agissent au-delà de ces zones.

Ana Paula Vitorino a également appelé à la nécessité de "sociétés bleues" qui réussissent à exploiter les ressources océaniques sans pour autant les détruire, qu’il soit par la surexploitation ou par les effets de la pollution.

Outre la réunion ministérielle, le programme de cette rencontre qui a démarré jeudi prévoit une conférence internationale avec la participation de chercheurs et des séances de contact BtoB sur la préservation et la durabilité des océans.

 

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