Pourquoi Hilal a appelé le secrétariat général de l'ONU à s'attacher aux règles qui doivent caractériser son travail.

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En insistant sur l'obligation de s'attacher aux r?gles de ??la neutralit頻 et du ?? professionnalisme?? qui doivent caract?riser le travail du secr?tariat g?n?ral de l'ONU,? juste apr?s le vote du conseil de s?curit? d?une r?solution portant prolongeant la mission du MUNORSU, le repr?sentant du Maroc aupr?s de l'ONU Omar Hilal a voulu passer un message pr?cis. Le Maroc r?it?re son refus du rapport? partial pr?sent? par le SG de l'ONU Ban Ki Mon. La communication du roi Mohamed VI avec le responsable de l'administration onusienne a clairement exprim? ce refus.

Pour le Maroc, l'?laboration de ce rapport par le secr?tariat g?n?ral de l'ONU a outrepass? les r?gles de conduite qui doivent cadrer un tel exercice au sein de l?instance. Le contenu du rapport n'?tait pas seulement partial, mais il ?tait d'une hostilit? au Maroc sans pr?c?dent. Le rapport du repr?sentant sp?cial du SG Christopher a lui aussi surpris la majorit? des membres permanents du conseil de s?curit? par sa partialit?, ce qui les a pouss?s ?? ?mettre des r?serves, voire ? bl?mer Ross? par le repr?sentant de la France selon une information rapport?e par l'AFP.

La proc?dure de l??laboration du rapport du SG de l'ONU a subi une influence claire des agissements du syst?me alg?rien qui l'ont orient? vers des prises de positions anti-marocaines, en opposition avec les principes et les valeurs fondateurs de l'ONU.

Alger, dont la principale pr?occupation est de porter atteinte aux int?r?ts du Maroc, a proc?d? par l'interm?diaire de relais ?? la manipulation du processus d??laboration de ce rapport par des fonctionnaires de l'ONU sujets ? caution. Une situation qu'on peut qualifier de conflit d?int?r?t a ?t? cr??e. Le secr?tariat g?n?ral qui devait ?viter au secr?taire g?n?ral d'exprimer des positions hostiles ? un pays membre de l'ONU et portant atteinte au r?le de l'organisation internationale dans la recherche d'une solution politique ? un conflit r?gional a failli ? sa mission. Il a fallu le dire haut et fort et le r?it?rer. Le SG de l'ONU, auquel Hilal a exprim? la confiance du Maroc en sa personne, doit assumer ses responsabilit?s et corriger une situation inadmissible pour ?viter toute tentative de manipulation ? l'avenir.

La r?solution adopt?e par le conseil de s?curit? ? l'unanimit? le 29 avril 2014 a remis les pendules ? l'heure en rejetant, de facto, les parties du rapport du SG de l'ONU comportant des positions hostiles au Maroc et en remettant sur les rails le processus de recherche d'une solution politique au conflit qui oppose le Maroc ? l'Alg?rie. Les termes de cette r?solution qui mettent l'accent sur la construction maghr?bine et la s?curit? dans la r?gion du sahel mettent l'Alg?rie devant ses responsabilit?s. Le Maroc a pris une initiative, qualifi? par les grands? et les sages de ce monde de s?rieuse, cr?dible et pouvant r?pondre aux aspirations des populations des provinces du sud. L'Alg?rie, si elle ?tait vraiment d?sireuse d?une solution pacifique, devrait cesser d'agir comme si de rien n'?tait et revoir son adversit? contre le Maroc? en? mettant fin ? ses man?uvres, co?teuses pour l'?conomie et le peuple alg?riens et pour toute la r?gion. Elle de plus en plus appel?e ? trouver en elle la force de sortir du cercle vicieux du ressentiment de d?faillance et, partant, d'une vision h?g?monique h?rit?e, paradoxalement, du colonialisme. Rester otage de cette vision sans lendemain risque d?obscurcir ses perspectives d'avenir et la mener ? la d?route. Le monde a chang?. Il est beaucoup plus fructueux aujourd?hui de se situer dans une perspective de coop?ration et de compl?mentarit? maghr?bine sur la base du respect de la souverainet? nationale et l'int?grit? territoriale des cinq pays du Maghreb. La prosp?rit? des pays du Maghreb? est conditionn?e la paix, la stabilit?, la d?mocratie et la convergence vers des objectifs de d?veloppement communs. Le co?t du non Maghreb est connu.

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