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Affaire Omar Raddad : Des espoirs et des doutes
L'affaire Omar Raddad peut connaitre un nouveau rebondissement. Selon des sources proches du dossier, le procureur de Nice, Jean-Michel Prêtre serait sur le point d'ordonner l'interpellation d'un homme dont les empreintes, enregistrées au Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG)
La décision du procureur de Nice pourrait être prise aujourd’hui mercredi ou demain jeudi, c’est ce que vient de dévoiler le quotidien français « 20minutes ». Par ailleurs, la gendarmerie devrait localiser le suspect avant de l’arrêter.
Dans une déclaration, le directeur de l’Institut français des empreintes génétiques a indiqué qu’il était "incapable de dire scientifiquement à 100 % si l’homme dont on a retrouvé l’ADN sur les pièces à conviction est bien celui qui figure dans le Fnaeg. Il me manque des éléments", précisant "avoir sollicité l’arrestation de cet individu pour qu’on prélève directement son ADN afin d’effectuer la comparaison". Outre le risque que l’individu soit aujourd’hui décédé ou à l’étranger, l’avocate d’Omar Raddad redoute aussi que l’individu ait pris la fuite "s’il a vraiment quelque chose à se reprocher".
L’affaire Omar Raddad
Ghislaine Marchal avait été assassinée en juin 1991 par plusieurs coups de couteau. Des inscriptions ont été retrouvées près du lieu du crime "Omar m'a tuer". Le jardiner marocain Omar Raddad, qui a toujours clamé son innocence dans cette affaire, avait été condamné à dix-huit ans de réclusion criminelle, avant d'être partiellement gracié par le président Jacques Chirac, qui a réduit sa peine.
Deux ans plus tard, il a bénéficié d'une libération conditionnelle pour un comportement irréprochable en prison.