Algérie : Le général Gaid Salah dans le collimateur du clan présidentiel

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Amar Saâdani qui démissionné de la tête du FLN le 22 octobre en invoquant ses raisons aurait été, croit savoir le site algérien TSA, limogé par le président Abdelaziz Bouteflika.

Selon le site, le clan présidentiel le soupçonnait d’être sorti du rang pour nouer des alliances politiques « dangereuses » en prévision de la présidentielle de 2019. « Il a noué des relations étroites et intolérables avec Gaid Salah », affirme une source anonyme à TSA. « Et ce rapprochement entre le patron de l’armée et celui du parti majoritaire n’a pas été du goût du clan présidentiel. Pour ce dernier, ce couple constituait une véritable menace en prévision de la présidentielle de 2019. Des rapports détaillés ont été transmis au président Bouteflika sur cette alliance suspecte, ce qui a permis au Président de décider », poursuit la même source.

Ainsi, toujours selon le site « Le limogeage de Sâadani n’a absolument rien à voir avec ses déclaration sur le général Toufik et Belkhadem, comme certains semblent vouloir le croire », affirme la même source. En fait, la décision du président Bouteflika, avait déjà été prise, bien avant les dernières attaques de Saâdani contre le général Toufik et Abdelaziz Belkhadem. Le clan présidentiel suivait de près l’évolution des relations entre Gaid Salah et Amar Saâdani depuis plusieurs mois. « Celui qui contrôle l’armée et le FLN contrôlera le processus de succession », estime la source de TSA. « Il n’est pas question que les choses échappent au clan présidentiel, qui montre avec le limogeage de Saâdani, qu’il veut rester maître de la situation », ajoute la même source. Au lieu d’être encouragé, un tel rapprochement, entre deux hommes qui ont joué un rôle clé dans la destitution du général Toufik, est considéré comme étant dangereux par le clan présidentiel.