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Heritage Foundation : un constat accablant de la situation politique et économique en Algérie
La « précarité institutionnelle » en Algérie continue de ralentir les perspectives d'un développement économique à long terme, sur fond « d’incertitudes politiques et d’une attitude négative à l’égard des investissements étrangers, autant de facteurs qui entravent une intégration complète à l’économie mondiale », explique une étude du think tank américain Heritage Foundation.
Dans ce contexte, précise la Heritage Foundation dans son Index of Economic Freedom (indice de la liberté économique) au titre de l’année 2017, « les politiques visant la promotion ou le soutien des réformes en Algérie ont été soit négligées soit carrément inversées », notant que le gouvernement algérien « n’a pu réaliser que peu de progrès en matière d’amélioration de la gouvernance fiscale, alors que les réformes structurelles pour la diversification de la base économique n’ont engendré que des résultats négligeables ».
Dans cette étude, qui dresse un constat clinique catastrophique de la situation politique et économique en Algérie, la Heritage Foundation a mis en avant également l’absence de résultats probants en matière de réformes structurelles et d’efficience des régulations visant l’ouverture du marché algérien et le développement du secteur privé.
Le modèle socialiste adopté au lendemain de l’indépendance en 1962 a eu pour conséquence, rappelle l’étude américaine, de contrarier un développement soutenu en Algérie à cause de la domination et l’omniprésence de l’Etat. L’étude a souligné, par ailleurs, que malgré la rente pétrolière, l’Algérie souffre de manière chronique d’un taux de chômage constamment élevé et d’une carence flagrante en matière de logements.