C’est vers Hillary Clinton que penche le cœur des Marocains, officiels et population, 8 de nos concitoyens estimant qu’il n’y a pas mieux pour nous qu’elle

Trump ou Hillary, Hillary ou Trump, le monde est suspendu au vote des Américains pour savoir qui va avoir, pour quatre au mois, entre ses mains la destinée du monde. Au terme d’une campagne électorale nauséabonde, Hillary ne plait pas à toutes les capitales de notre pauvre planète, mais Trump, dont on craint le pire, ne rassure personne.  

Au Maroc, c’est vers Hillary Clinton que penche le cœur des Marocains, officiels et population, 8 de nos concitoyens estimant qu’il n’y a pas mieux pour nous qu’elle, quoiqu’en politique internationale on ne peut jurer de rien, les Etats n’ayant pas d’amis mais que des intérêts.

Un astronaute vote de l’espace

Le système électorale américain est pour le gens ordinaires l’un des plus compliqué au monde et a des particularités qu’on ne trouve nulle part ailleurs. Les militaires stationnés à l’étranger ainsi que les résidents hors territoire ont déjà voté

Dans un village de sept habitants, les électeurs se sont exprimés mardi à zéro heure. Quatre votes sont pour Hillary Clinton contre deux voix pour son rival, et le septième a marqué sa préférence pour le candidat indépendant Gary Johnson, ce qui préfigure un ce que les sondages prévoient à l’échelle nationale.

On peut être aussi en orbite autour de la Terre et effectuer son devoir citoyen! L’astronaute américain Shane Kimbrough a voté pour l’élection présidentielle entre Donald Trump et Hillary Clinton, alors qu’il se trouve dans l’espace pour une mission dans la Station spatiale internationale, a annoncé la Nasa. Depuis une loi adoptée en 1997 au Texas, où se trouve le centre spatial Johnson de la Nasa (à Houston) et où la plupart des astronautes américains résident,  ces derniers peuvent exercer leur droit électoral même dans l’espace.

Pour le faire, ils doivent entamer les démarches un an avant le lancement du vaisseau en choisissant les scrutins auxquels ils souhaitent participer lorsqu’ils seront en orbite. Ils reçoivent ensuite un formulaire six mois avant l’élection pour voter par correspondance, via internet.

Le système électoral américain

Dans le système électoral américain, le président est élu par un Collège électoral de 538 grands électeurs désignés Etat par Etat. Le candidat doit en réunir au moins 270, ce chiffre est le sésame qui ouvre la voie à la Maison blanche.  

Dans les présidentielles américaines, les Swing States (Etats charnières), où l'équilibre entre électeurs démocrates et républicains varie d'une élection à l'autre, revêtent une importance particulière. Cinq d'entre eux attirent principalement l'intention du fait de leur importance au sein du Collège des 538 grands électeurs chargés d'élire le Président.

Avec 29 grands électeurs à gagner, la Floride est l’Etat le plus convoité, suivi de la Pennsylvanie (20), de l'Ohio (18), du Michigan (16) et de la Caroline du Nord (15).

Les électeurs américains doivent également renouveler un tiers du Sénat (34 sur 100) et l'ensemble de la Chambre des représentants (435 sièges).

Les Républicains, qui détiennent la majorité depuis deux ans au Sénat, risquent de perdre la chambre haute, où les Démocrates ont besoin d'un gain net de cinq sénateurs pour reprendre le contrôle. Ils paraissent en revanche assurés de conserver la Chambre.