Laamamra-Messahel : Une guerre ouverte sur fond de surenchère anti-marocaine

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Les deux ministres n’en finissent pas d’en découdre, une profonde animosité mutuelle et réciproque les animant, pour plaire aux généraux au pouvoir sur le dos du Maroc 

Qui est le plus anti-marocain des deux ? Entre Ramtane Lamamra, ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale et Andelkader Messahel, ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue arabe, la guerre est ouverte.  

L’un fulmine dans les cénacles de l’UA contre le retour du Maroc, l’autre traficote dans le Forum Arabo-africain, l’un déclenche à distance la phraséologie pompeuse et vide de son factotum à Bruxelles, l’impayable Amar Belâni, l’autre invite le général lybien Haftar pour saborder les accords de Skhirat. 

Ils n’en finissent pas d’en découdre, une profonde animosité mutuelle et réciproque les animant, pour plaire aux généraux au pouvoir.  

La  sourde rivalité entre ces deux ministres ultimes représentant d'un pouvoir algérien crépusculaire sert désormais de doctrine aux Affaires étrangères et à la diplomatie de ce pays. Toute action, toute initiative et toute stratégie est jaugée à l’aune de qui va doubler l’autre nonobstant l’ampleur de la nuisance que subirait le Maroc leur fonds de commerce commun. 

La cécité et l’absence de discernement  sont telles que les tous les coups, ces derniers temps se retournent invariablement contre eux.

L’affaire de la Cour de Justice européenne qui remet les accords Maroc-UE dans leur sillage naturel et renvoie le Polisario à ses égarements et les généraux à leurs lubies.

Les succès diplomatiques du Maroc en Afrique, dans sa globalité, Est-Ouest, réalisés par SM le Roi Mohammed VI en personne signent l’échec définitif de ce duo algérien qui a fait du déni de la réalité une  prospective et de la méthode Coué un plan d’action. Le Maroc retrouvera sa place naturelle au sein de l’UA en mettant à nu, par sa simple présence, l’imposture africaine de l’Algérie.  

Même un Forum africain de l’investissement organisé par eux-mêmes, à demeure, à Alger finit par une foire d’empoigne homérique qui a discrédité le pays. 

Où est le vrai intérêt de l’Algérie dans tout cela ? Quelle est la valeur ajoutée de sa diplomatie à l’échelon mondial ? A quelles causes légitimes sont consacrés les moyens de ce pays ? Quel type d’intégration offre ce pays pour dépasser les crises de la région ? Le clan des coups tordus et des magouilles tourne le dos aux algériens, à leurs problèmes et à leur avenir. 

Une fixation sur le Maroc est en train de pousser le pouvoir algérien  vers l'impasse finale alors que toute son énergie est supposée être consacrée à la solution concrète et réelle des problèmes Algériens.   

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