International
Le Conseil de sécurité palabre, pendant ce temps le carnage se poursuit, 20 000 tués mais combien sous les décombres ?
Au milieu des ruines après des frappes aériennes israéliennes à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 20 décembre 2023, alors que le carnage se poursuit. 20 mille morts, mais combien encore sous les décombres. (Photo de SAID KHATIB et SAID KHATIB / AFP)
Près de 20.000 Palestiniens assassinés ce mercredi dans les bombardements israéliens, à 70% des femmes et des enfants. Ces assassinats de masse entreront dans l’histoire comme des crimes contre l’humanité et les débuts d’un génocide qui cherche l’extinction des Palestiniens. Le décompte, pour des raisons évidente, s’échine à cacher le nombre de blessés, par des dizaines de milliers, ainsi que celui des portés disparus. Sans compter ceux que l’état sanitaire de Gaza détruit à petit feu sans que l’on voit du coté des ‘’puissances agissantes’’ que des vœux pieux appelant à des ‘’trêves’’ dites ‘’humanitaires’’.
Voici les derniers développements:
20.000 morts à Gaza
Le gouvernement du Hamas a annoncé mercredi un nouveau bilan de 20.000 morts dans les opérations militaires israéliennes à Gaza, dont au moins 8.000 enfants et 6.200 femmes depuis le 7 octobre. Environ 52.600 personnes ont été blessées, d'après la même source.
Un Palestinien tué par l'armée israélienne en Cisjordanie
Un Palestinien a été tué mercredi près de la ville de Hébron en Cisjordanie occupée par des tirs de l'armée israélienne, qui prétend l'avoir "neutralisé" après qu'il a tenté de mener une attaque à la voiture bélier.
L'agence officielle palestinienne Wafa a affirmé que l'homme, Bassel al-Mouhtasseb, 28 ans, a été tué "par des tirs des soldats de l'occupation sur son véhicule à l'entrée de la localité de Beit Enoun au nord de Hébron". Le ministère palestinien de la Santé a confirmé son décès.
Plus de 300 Palestiniens de Cisjordanie occupée ont été tués par des soldats et des colons israéliens depuis le début de la guerre d’Israël contre les Palestiniens dans la bande de Gaza le 7 octobre,
Discussions "très sérieuses"
Les discussions sur une possible nouvelle trêve entre Israël et le Hamas sont "très sérieuses", a affirmé la Maison Blanche. "Nous espérons qu'elles aboutiront."
Positions diamétralement opposées
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a exclu tout cessez-le-feu avant "l'élimination" du Hamas. "Nous attaquons le Hamas avec le feu, un feu infernal."
Le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, discute au Caire avec les responsables égyptiens d'une possible nouvelle trêve provisoire qui permettrait une libération des détenus israéliens en échange de prisonniers palestiniens.
Mais un responsable du Hamas à Gaza a réaffirmé qu'"un cessez-le-feu total et un retrait de l'armée d'occupation israélienne de Gaza sont un préalable à toute négociation sérieuse" pour un tel échange.
Faim extrême
Selon un rapport du Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU mercredi, la moitié de la population -soit plus d'un million de personnes- de Gaza, territoire sous blocus israélien depuis plus de quinze ans et soumis à un siège total depuis le 9 octobre, souffre de faim extrême ou sévère.
Menace des Houthis
Le chef des rebelles yéménites Houthis, Abdel Malek al-Houthi, a menacé mercredi de riposter en cas de frappe américaine contre le Yémen, après l'annonce par Washington de la formation d'une coalition pour faire face aux attaques de ces rebelles contre des navires en mer Rouge menées selon eux en solidarité avec les Palestiniens.
L'ONU dans l'impasse
Largement critiqué pour son inaction depuis le début de la guerre, le Conseil de sécurité de l'ONU, qui négocie depuis plusieurs jours un texte permettant d'accélérer l'acheminement de l'aide humanitaire à Gaza, pourrait se prononcer mercredi.
La dernière version de cette résolution vue par l'AFP appelle à une "suspension urgente des hostilités pour permettre un accès humanitaire sûr et sans entrave, et à des mesures urgentes vers une cessation durable des hostilités".
Objectif: trouver la bonne formule pour éviter un veto des États-Unis, principal allié d'Israël.
Le secrétaire d'Etat Antony Blinken a dit espérer une issue satisfaisante sur le projet de résolution, après le veto américain du 8 décembre. Il a appelé aussi à augmenter la pression internationale sur le Hamas.
Nouvelles frappes à Gaza
Des sources du Hamas ont fait état mercredi de frappes israéliennes à Rafah, Khan Younès (sud), Deir el-Balah (centre), et dans le secteur nord de la ville de Gaza, qui ont fait au moins 11 morts, d'après de premières estimations.
A Rafah, Umm Walid Al-Azayza laisse exploser sa colère auprès de l'AFPTV après un bombardement : "Quel crime les enfants ont-ils commis pour mériter d'être tués ? La maison nous est tombée dessus, quel est notre crime ? Nous ne sommes pas recherchés".
Faim extrême"
Selon un rapport du Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU publié mercredi, la moitié de la population -- soit plus d'un million de personnes -- de ce territoire sous blocus israélien depuis plus de quinze ans et soumis à un siège total depuis le 9 octobre, souffre de faim extrême ou sévère.
Seules 10% des denrées alimentaires nécessaires sont entrés dans la bande de Gaza au cours des 70 derniers jours, selon le rapport.
Mort d'un soldat israélien
L'armée israélienne a annoncé mercredi la mort mardi d'un nouveau soldat. Deux autres ont été blessés, sans que leurs jours soient comptés, à la frontière avec le Liban.
Au total, 133 militaires israéliens ont été tués depuis le début de son offensive terrestre à Gaza le 27 octobre. (Quid avec AFP)