Le roi Mohammed VI s’envole pour l’Ethiopie

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2014
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Le roi Mohammed VI, accompagné du prince Moulay Ismaïl a quitté, ce vendredi 27 janvier, l’aéroport international Mohammed V de Casablanca à destination de la république fédérale d’Ethiopie

A son départ de l’aéroport international Mohammed V, le roi a passé en revue un détachement de la Garde Royale qui rendait les honneurs avant d’être salué par le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane et le ministre de l’Intérieur, Mohamed Hassad.

Le souverain a été également salué par le Général de division, Abdelfatah Louarak, inspecteur général des Forces armées royales, le Général de corps d’armée, Housni Benslimane, commandant la gendarmerie royale, le Général de brigade, El Abed Bouhamid Alaoui, inspecteur des forces royales air, le Général de brigade, Mustapha Alami, inspecteur de la Marine royale et le Général de brigade, Mustapha Mestour, inspecteur des Forces auxiliaires (zone Nord).

Par la suite, le roi a été salué par le Directeur général de la Sûreté nationale et de la direction de la surveillance du territoire national, Abdellatif Hammouchi, l’ambassadeur de la République d’Ethiopie au Maroc, Yeshi Tamrat Bitew, le wali de la région Casablanca-Settat, Khalid Safir, les élus et les représentants des autorités locales.

Le souverain est accompagné lors de cette visite d’une délégation officielle composée notamment du conseiller du roi, Fouad Ali El Himma, du ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Salaheddine Mezouar, du ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Nasser Bourita, ainsi que d’autres personnalités civiles et militaires.

Une visite qui appuie la volonté du Maroc de retrouver sa place au sein de l’UA….

Cette visite du roi Mohammed VI en Ethiopie s’inscrit dans le cadre des actions entreprises par le souverain pour le retour du royaume à l’Union africaine. Ce retour est soutenu par une écrasante majorité de l’UA, tant et si bien que les pays du continent sont en droit aujourd’hui de scruter des perspectives d’avenir mutuellement avantageuses, dans un cadre solidaire fortement inscrit dans une logique de co-développement et de co-émergence.

Par la même occasion, l’UA se voit aujourd’hui offrir « le potentiel d’insuffler une nouvelle dynamique à ces capacités de projection, le royaume étant une puissance régionale, qui se prévaut d’un leadership sur le continent qui n’est plus à démontrer », souligne à ce propos le journal américain à grand tirage, Huffington Post, dans une analyse signée Ahmed Charai, éditeur et membre du conseil d’administration de plusieurs think tanks US.

Le retour du Maroc, poursuit l’analyse, est d’autant plus nécessaire et attendu que « l’UA a un rôle important à jouer dans le continent, en tant que porte-voix pour la résolution des conflits et une force de bonne gouvernance et de soutien aux processus démocratiques », en faisant observer que cette Union « peine à influer positivement sur ces deux aspects vitaux de sa mission ».

« Avec le retour du royaume en son sein, l’UA verra son poids considérablement décupler dans le concert des Nations Unies, notamment pour ce qui est de la résolution des conflits dans cette partie du monde », estime l’analyse.

Et de souligner que l’Union Africaine bénéficie aussi de « la capacité de déploiement multiforme du Maroc, un point d’ancrage continental, en matière de coopération Sud-Sud et d’investissements dans les pays du sous-continent, entre autres, dans les secteurs pharmaceutique, de transport aérien, des finances, de l’immobilier, de l’assurance, et des télécommunications ».

Le secteur privé marocain est aujourd’hui implanté dans un ensemble géographique couvrant notamment la Côte d’Ivoire, le Mali, le Sénégal, ainsi que le Gabon et le Cameroun, sans oublier la partie sud et de l’est du continent avec, entre autres, l’Ethiopie, l’Angola et le Burundi.

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