L'Instance Sup?rieure Pour l'Ind?pendance des Elections (ISIE) en Tunisie a annonc?e, lors d'une conf?rence de presse de son pr?sident Chafik Sersar, avoir valid? la candidature de 27 candidats ? l'?lection du pr?sident de la r?publique, dont une femme, et rejet? la candidature de 41 autres ne disposant pas des conditions requises par la loi ?lectorale, alors que 2 candidats ont retir? la leur.

Les candidatures du pr?sident tunisien actuel Moncef Marzouki, du pr?sident de l'assembl?e nationale constituante Mustapha Benjaafar, et de l'ex-premier ministre Beji Ca?d Sebsi, qui figurent en t?te des favoris, ont ?t? valid?s. De m?me pour les candidatures des leaders des principaux partis. Parmi les candidatures valid?es on retrouve des ex-ministres du pr?sident d?chu Benali, un ex-gouverneur de la banque centrale, des hommes d'affaires, un journaliste, une magistrate?

Alors que les candidats d?bout?s par l'instance ont toujours la possibilit? de recours, les accusations de trafic des parrainages et d'influence pleuvent. Des plaintes ont ?t? d?pos?es contre l'ISIE et l'ISIE a elle aussi d?pos? une plainte. La justice se trouve confront?e aux disputes des politiques. Un ex-membre du Parti islamiste Annahda, qui a cr?? son propre parti, a m?me d?clar? avoir re?u des menaces contre sa personne et accuse directement Annahda et ce qu'il a qualifi? de gouvernement parall?le d'avoir fait pression pour le d?bouter. Les ?lections pr?sidentielles du 23 novembre prochain s'annoncent difficiles dans un pays qui souffre d'un voisinage dangereux pour sa transition d?mocratique. Les risques sont nombreux, mais l'espoir demeure fort surtout que nombre de capitales qui comptent veillent ? ce que la Tunisie soit un exemple de r?ussite.