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Algérie : cette obsession pour le Maroc qui finira par coûter cher
Le 5ème sommet de l’Union Africaine et de l’Union Européenne prévu en Côte d’Ivoire en novembre prochain approche et l’Algérie veut à tout prix que la “RASD” y soit invitée alors qu’à l’heure actuelle elle devrait se préoccuper de sa crise financière plutôt que d’autre chose au moment où le pétrole poursuit sa chute
Ce sommet est organisé par l’UE pour renforcer la coopération euro-africaine en renforçant le développement économique et en créant des emplois. La “RASD”, même si elle est membre de l’Union Africaine, ne peut pas être invitée à ce genre d’événements dans la mesure où elle n’est pas membre des Nations Unies.
Les diplomates algériens, eux, veulent à tout prix la participation de l’entité fantôche à cette rencontre, afin d’« embarrasser » le Maroc. Pour le ministère algérien des affaires étrangères, la présence de la “RASD” semble plus importante que la négociation d’un plan visant à renforcer le partenariat économique de son pays avec l’Europe. Le gouvernement algérien s’obstine à dépenser des sommes non divulguées pour financer les opérations d’une république sahraouie fantôme, au moment où le pays souffre véritablement d’une crise financière.
Le Maroc, quant à lui, a développé une approche à deux niveaux pour traiter avec l’Union Européenne et l’ONU. Pendant ce temps, l’Algérie reste concentrer sur son conflit avec le royaume et ne lésine pas sur les moyens et les coups bas pour arriver à ses fins. Malheureusement pour eux et heureusement pour le Maroc, elle essuie souvent des échecs cuisants.
Le gouvernement d’Ahmed Ouyahia ne s’attaque pas aux véritables problèmes en Algérie, la preuve, l’absence d’un plan stratégique sérieux pour diversifier l’économie de son pays. L’Algérie aurait plutôt intérêt à concentrer son énergie sur son économie mourante plutôt que de poursuivre ses vaines tentatives de promotion d’un mouvement séparatiste qui n’a l’appui de personne.