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Benabdellah : La place "naturelle" du PPS est "dans le gouvernement"
La place "naturelle" du parti du progrès et du socialisme (PPS) est "dans le gouvernement" en vue de poursuivre le chantier de la réforme démocratique et du développement, a affirmé dimanche son secrétaire général, Mohamed Nabil Benabdellah
"Les raisons qui ont incité le PPS à participer au premier gouvernement après la Constitution de 2011 n’ont pas changé", a relevé Benabdellah dans le rapport du bureau politique présenté devant la 7ème réunion à Salé du comité central du parti, ajoutant que cette conviction "ne doit pas éluder la réflexion sur les facteurs qui ont empêché le PPS de tirer les dividendes de l’action de ses ministres dans les secteurs sociaux dont ils avaient la charge". Il a appelé les militants à agir pour améliorer les résultats électoraux du parti et à renforcer sa position dans les centres de décision et de gestion.
Le secrétaire général a salué l’ouverture du gouvernement sur les partis nationaux et démocratiques, en particulier le parti de l’Istiqlal et l’Union socialiste des forces populaires (USFP), soulignant que les concertations pour la formation du prochain gouvernement sont actuellement "dans un stade initial" et "n’ont pas encore abordé les détails" en attendant de voir les partis politiques censés participer à cette expérience "préciser leurs positions à travers leurs organes de décision", selon lui. Benabdellah a reconnu que les résultats obtenus par le PPS lors des dernières élections législatives "n’ont pas été à la hauteur des attentes et aspirations réalistes des militants" et "ne reflètent nullement le poids politique et électoral ainsi que les efforts, les sacrifices et les réalisations du parti au cours des cinq dernières années à travers sa participation distinguée dans le gouvernement". Le bureau politique du PPS, a-t-il dit, continue de rassembler tous les éléments pour mener un diagnostic et une évaluation "objective" de cette situation à travers une "autocritique" à même de développer l’action du parti et de déboucher sur "une révision globale à tous les niveaux de son organigramme".