Gdim Izik : Le directeur de l’OEG dénonce une obstruction délibérée pour la tenue du procès

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Dans l’affaire Gdim Izik, les accusés et leur défense ont une volonté délibérée « d’obstruer les choses » dans le but d’empêcher la bonne tenue du procès, estime l’observateur français, Charles Saint-Prot, qui suit ce procès  

« Ce procès se déroule dans de bonnes conditions sur le plan de la forme dans la mesure où les droits de la défense sont totalement respectés. On constate en revanche une chose, c'est qu'il y a de la part des accusés et de leur défense une volonté délibérée d'obstruer les choses et des manœuvres qui visent à empêcher la bonne tenue du procès », a souligné Charles Saint-Prot, directeur général de l'Observatoire d'études géopolitiques (OEG) dans une déclaration à la presse.

Il a relevé que les accusés et leur défense « multiplient les incidents inutiles » et qu’ils donnent l'impression qu'ils ne veulent pas que ce procès traite le fond, c'est à dire la mort de 11 personnes qui ont été lâchement tuées et dont les corps ont été profanés, « parce que sur cette question, ils ne se sentent pas sûrs », a-t-il ajouté.

L'observateur français a, en ce sens, dénoncé une « tentative de politisation du procès », notant qu'il « ne faut pas oublier qu'il s'agit d'un procès pénal qui vise à punir des faits criminels et que c'est en rien un procès politique comme veulent faire croire les accusés, ceux qui les sponsorisent et certains membres de la défense ».

« Nous sommes un peu choqués par l'attitude des accusés qui essaient de fuir leur responsabilité, ce qui est assez lâche », a-t-il dit, appelant à faire la « lumière sur leur responsabilité dans le cadre de ce seul procès pénal de façon à punir les criminels s'ils sont identifiés et rendre justice aux familles des victimes ».

 

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