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Réforme pédagogique universitaire : les quatre plans directeurs pour la transformation du secteur à l'horizon 2030
Les plans directeurs portent sur l'enseignement supérieur, la recherche scientifique, l'innovation et la transformation digitale (A. Akhannouch)
Rabat - Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a décliné, lundi à Rabat, les quatre plans directeurs qui serviront de référence pour orienter la transformation du système de l'enseignement supérieur à l'horizon 2030.
"Afin d'encadrer le processus de réforme pédagogique de l'université et d'améliorer ses ressources humaines, il a été procédé à l'adoption de quatre plans directeurs qui serviront de référence pour orienter la transformation du système à l'horizon 2030", a fait savoir M. Akhannouch, qui s'exprimait dans le cadre de la séance mensuelle consacrée à la politique générale à la Chambre des Représentants autour de l'enseignement supérieur.
Ces plans portent sur l'enseignement supérieur, la recherche scientifique, l'innovation et la transformation digitale, a précisé le Chef du gouvernement.
Le plan directeur de l'enseignement supérieur, a-t-il poursuivi, concerne la révision des priorités de la formation, l'organisation universitaire des établissements de l'enseignement supérieur privé et public, ainsi que des institutions étrangères, alors que le plan directeur de la recherche scientifique vise la redéfinition des priorités des offres de recherches scientifiques et le renforcement des laboratoires de recherche en révisant le système des brevets scientifiques.
M. Akhannouch a ajouté que le plan directeur de l'innovation vise le renouvellement des sujets d'innovation tout en développant de nouvelles ingénieries pour les acteurs concernés, notamment en renforçant le rôle des incubateurs et des centres de transformation technologique, et en modernisant le système des brevets, tandis que le plan directeur pour la transformation digitale vise à revoir et à améliorer les parcours universitaires, tant pour l'étudiant que pour l'enseignant-chercheur et l'ensemble des cadres administratifs et techniques, outre l'encouragement des parcours des projets en herbe, des investisseurs et autres partenaires.
Le Chef du gouvernement a relevé que l'instauration de ces références majeures est de nature à jeter les bases d'un nouveau modèle de l'université marocaine, relevant que le gouvernement vise à concrétiser les espoirs des étudiants et répondre à leurs aspirations, et ce, tant par le biais de l'intégration de l'université au sein de son espace territorial et socio-économique, tout en permettant aux espaces territoriaux de jouer leur rôle principal en matière d'innovation et de création d'une valeur ajoutée, ou à travers la création d'un système efficient pour la gouvernance institutionnelle du secteur, basé sur la réforme pédagogique globale et intégrée ainsi que le renforcement de la recherche scientifique selon des critères internationaux.
M. Akhannouch a noté que le gouvernement, conscient des enjeux du secteur de l'enseignement supérieur, a adopté une large approche participative afin de mobiliser l'intelligence collective, à travers l'implication de toutes les parties prenantes au sein de l'université et des forces vives au niveau provincial et régional, y compris les collectivités territoriales, les acteurs économiques et les acteurs de la société civile, pour assurer l'accélération de l'intégration du Royaume dans la société du savoir.
Il s'agit d'une approche participative, sans précédent, ayant donné lieu à l'organisation de 13 assises régionales, a souligné M. Akhannouch, notant que le gouvernement veille au renforcement et au suivi de l'opération d'édification conjointe de cette réforme.
Ces assises, a-t-il poursuivi, ont constitué une étape essentielle ayant permis d'échanger et de partager des points de vue, et de recueillir les aspirations des acteurs au niveau régional, afin d'établir un nouveau modèle universitaire qui consacre le rôle pivot que l'université marocaine doit jouer en tant que phare de la science et du savoir et levier des valeurs sociétales.
Le chef du gouvernement a affirmé que ces assises ont suscité une grande interaction de la part des acteurs, en ce sens qu'elles ont vu la mobilisation de plus de 35.000 participants, dont 1.350 acteurs des collectivités locales, 580 acteurs économiques, 650 acteurs de la société civile et plus de 400 participants parmi les compétences marocaines à l'étranger.
Il a souligné que ces débats ont donné lieu à plus de 3.000 recommandations à travers des plateformes électroniques dédiées aux rencontres consultatives, notant que 127 conventions de partenariat ont été conclues entre les acteurs au niveau régional, liées à des domaines prioritaires tels que le logement universitaire, les bourses, ainsi que des parcours de formation qui répondent aux besoins des secteurs productifs.
Le chef du gouvernement a estimé qu'il était temps pour le Maroc de disposer d'un système moderne d'enseignement supérieur, de recherche scientifique et d'innovation pour relever les différents défis qui s'imposent, notant que l'exécutif est parvenu à élaborer à formuler une nouvelle vision pour le secteur, basée sur un ensemble cohérent de valeurs à même de mobiliser tous les acteurs et de favoriser une vision commune et unifiée de cette réforme.
M. Akhannouch a souligné que cette vision a, essentiellement, pour objectif de consacrer la transparence à toutes les filières et systèmes universitaires, d'établir une charte d'éthique qui consacre la responsabilité sociale et environnementale de l'université, ainsi que le développement d'un système pour renforcer l'excellence académique, scientifique et de gestion et l'élaboration d'une charte pour l'équité et l'égalité des chances dans le domaine du genre et de l'inclusion sociale, tout en veillant à une ouverture continue aux besoins du marché national de l'emploi.
Système de l'enseignement supérieur et valorisation du capital humain
L'amélioration du système de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, en se basant sur des indicateurs transversaux définis à tous les échelons, représente un levier majeur pour promouvoir la situation du capital humain dans l'ensemble des secteurs, a affirmé par ailleurs le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.
Intervenant toujours lors de la séance mensuelle de politique générale à la Chambre des Représentants, axée sur le thème de "l'enseignement supérieur", M. Akhannouch a insisté sur l'importance de valoriser le capital humain, considérant cet aspect comme un défi essentiel pour garantir le succès des trajectoires de développement du Royaume, renforcer la capacité des citoyens à se préparer pour l'avenir et permettre au pays de renforcer sa compétitivité.
Il a ainsi assuré que le gouvernement accorde un intérêt particulier à l'université marocaine en vue de l'outiller à relever les défis majeurs auxquels elle est confrontée, dont la révision des aspects organisationnels, humains et d'encadrement qui y sont liés.
"La transition vers un avenir commun ne peut s'opérer en l’absence d’un socle solide qui assure les principes d'autonomie, d'équité et d'innovation, conformément aux Hautes orientations royales visant à améliorer les politiques et programmes adoptés et à garantir un service de qualité au profit des jeunes", a poursuivi le Chef du gouvernement.
C’est cette vision royale qui détermine la feuille de route du gouvernement, notamment en ce qui concerne l’attractivité du système éducatif pour en faire un axe central dans la promotion de la situation des jeunes, la résorption du chômage et le renforcement de l’intégration dans le marché de l’emploi, a-t-il dit, conformément aux objectifs de la vision stratégique de la loi-cadre n°51.17.
Il a, par ailleurs, indiqué que de nombreuses entraves entachent toujours les universités nationales, liées surtout au niveau de rentabilité et au manque de ressources humaines, sans oublier certains défis stratégiques et organisationnels.
Et de poursuivre que le taux d'abandon des études universitaires sans obtenir un diplôme au cours des dernières années a atteint près de 49%, citant aussi l’augmentation de 18,7% du taux de chômage des diplômés universitaires dans le processus de l’accès ouvert, contre 8,5% pour les universités à accès régulé ou limité, ainsi qu’un taux d’encadrement pédagogique inférieur aux indicateurs reconnus à l'international, soit un professeur pour environ 120 étudiants dans les facultés à accès ouvert.
Le chef du gouvernement a aussi évoqué l’inefficacité des facultés polydisciplinaires, un modèle largement critiqué à l'échelle internationale, rappelant dans ce sens les recommandations du Conseil Supérieur de l'Éducation, de la Formation et de la Recherche Scientifique préconisant la révision de ce modèle.
M. Akhannouch a évoqué aussi les défis posés par le départ à la retraite de 2.200 des enseignants-cadres les plus qualifiés d'ici 2026, et du faible impact de la recherche scientifique, qu'il s'agisse de l'enveloppe budgétaire allouée (1,6% du budget général durant les années 2021 et 2022) ou du nombre de chercheurs qui ne dépasse pas 1.708 pour un million d'habitants (contre 2.916 chercheurs pour un million d'habitants au Brésil, par exemple).
Face à cette situation, le gouvernement s'emploiera à traiter ces problématiques dans le cadre de la vision stratégique, établie durant la première année de son mandat, définissant les étapes nécessaires à la mise en place d’une université marocaine inclusive, en harmonie avec les réformes nationales, a conclu M. Akhannouch.
Secteur de l’industrie et de la transition numérique : respectivement 100.000 et 22.000 diplômés à l’horizon 2026
Le gouvernement prévoit la formation de 100.000 diplômés dans le secteur de l’industrie et 22.000 diplômés dans le secteur de la transition numérique d'ici 2026, dans le cadre du partenariat entre l'université et l'entreprise, qui constitue un maillon essentiel dans la promotion de la dynamique économique, a indiqué, lundi à Rabat, le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.
M. Akhannouch a expliqué que de nouvelles filières de formation ont été créées dans le domaine de la construction aéronautique et automobile, afin de former des cadres et des compétences spécialisées capables de soutenir la compétitivité des secteurs productifs et d'accroître la capacité d'attraction des investissements étrangers, avec pour objectif de former 100.000 ingénieurs, cadres intermédiaires et techniciens supérieurs à l'horizon 2026.
Dans le secteur de la transition numérique, a-t-il poursuivi, un nouveau programme de formation a été élaboré afin de doubler le nombre de diplômés et répondre aux besoins actuels et futurs dans ce domaine et d'atteindre 22.000 diplômés à l’horizon 2026 et 50.000 lauréats à l'horizon 2030, précisant que le secteur du travail social connaîtra la formation de 10.000 spécialistes dans ce domaine d'ici 2030.
M. Akhannouch a également souligné l'importance d'impliquer les compétences marocaines à l'étranger dans l'enseignement et la recherche, au niveau des missions de la présidence des universités et des établissements d'enseignement supérieur, appelant à reconsidérer le programme "Fincome", en incluant les exigences réglementaires dans le nouveau statut des enseignants-chercheurs, dans le but de renforcer l'attractivité du système d'enseignement supérieur, de recherche scientifique et d'innovation au profit de ces compétences.
Dans ce sens, il a relevé que l'ampleur des attentes nationales vis-à-vis de cette réforme attendue se mesure à la capacité à suivre le rythme des transformations majeures qui s'opèrent dans le Royaume et en harmonie avec les objectifs des chantiers de l'État sociale, mettant ainsi cette réforme à la tête des priorités et au service des autres agendas menés par le gouvernement, qui a par ailleurs lancé des programmes contractuels de formation qui consacrent le rôle de développement de l'université afin d'accompagner les besoins des stratégies sectorielles en termes de capital humain.
Concernant le chantier de la mise à niveau du secteur de la santé, l’exécutif table aujourd'hui sur les facultés de l'enseignement supérieur liés aux professions médicales, pour augmenter le nombre du personnel de santé à l’horizon 2030, afin de tripler l’effectif actuel, a confié le Chef du gouvernement.
S'agissant de l'amélioration de la qualité des écoles publiques, M. Akhannouch a indiqué que le gouvernement procède à la mise en œuvre de la feuille de route 2021-2026, dotée d'un budget de plus de 4 milliards de dirhams, dans le but de mettre en place une nouvelle ingénierie pour une formation fondamentale dédiée à la licence en éducation et l’ériger en parcours d’excellence.
Il a ajouté que ce programme, qui a fait l'objet d'une convention signée entre les départements des Finances, de l’Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur, vise à répondre aux besoins actuels et futurs en enseignants de différentes disciplines aussi bien au niveau de l'enseignement primaire que du secondaire, et permettre aux parcours de licence en éducation d’offrir des débouchés pour accéder aux professions de l'enseignement, en augmentant leurs capacités d'insertion et en les rendant plus attractifs, ce qui permettra d'accueillir environ 20.000 étudiants par an.
Quant au renforcement de l'attractivité de la formation professionnelle, M. Akhannouch a réitéré la volonté du gouvernement de la développer afin qu’elle soit en adéquation avec les besoins des entreprises en termes de ressources humaines qualifiées pour améliorer les opportunités offertes aux nouveaux diplômés et répondre aux besoins du marché du travail, en s'engageant à accorder l'attention nécessaire au rôle pivot et complémentaire que doit jouer la formation professionnelle, au côté de la formation universitaire, pour former les compétences nécessaires qui répondent aux besoins des différents secteurs économiques nationaux et offrir des perspectives d'emploi aux jeunes.
Le chef du gouvernement a souligné que l'urgence des enjeux de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, et l'intérêt du gouvernement pour l'émergence d'une nouvelle génération d'universités marocaines, fonctionnant avec des standards d'excellence et des modèles de gouvernance renouvelés, nécessitent de les accompagner et de les doter des moyens appropriés pour mener à bien les tâches qui leur sont confiées.
M. Akhannouch a rappelé que le gouvernement a œuvré depuis le début de son mandat à mobiliser et lancer une série d'initiatives visant à améliorer la gouvernance institutionnelle du secteur de l'enseignement supérieur, à accroître son efficacité et à créer les bases nécessaires pour consolider cette nouvelle réforme d'une manière qui convient à toutes les composantes et aux objectifs du système de l'enseignement supérieur, en particulier l'accord social signé avec les syndicats le 20 octobre 2022 et l'augmentation progressive du budget du secteur pour atteindre en 2023 environ 15 milliards et 215 millions de dirhams, outre l'augmentation des formations accréditées, notamment professionnelles qui se sont élevées à environ 54% lors de la dernière saison universitaire.
Ces mesures comprenaient également, a-t-il ajouté, le renforcement des infrastructures de recherche scientifique et d'innovation, notamment en ce qui a trait à la mise en place d'un système d'information global et intégré, qui contribuera à assurer la cybersécurité, en plus du développement de l'offre de logements universitaires en accélérant la réalisation de projets d'expansion dans plusieurs villes universitaires et en stimulant le partenariat avec le secteur privé.
Le Chef du gouvernement a souligné que le nouveau Plan national accordera une grande priorité à la promotion de l'inclusion sociale des étudiants, en harmonie avec les principes de l'État social inscrits dans le programme gouvernemental, notamment en élargissant la base des bénéficiaires de bourses universitaires, précisant que le nombre des étudiants bénéficiaires est passé de 385.000 en 2021, à 401.000 en 2022 et 421.000 étudiants bénéficiaires en 2023.
Le nouveau modèle pédagogique universitaire vise à améliorer le système LMD
Le nouveau modèle pédagogique universitaire vise à améliorer le système LMD (Licence, master, doctorat) pour consacrer la place de l'université en tant qu'espace essentiel de production de la connaissance et de développement des compétences des jeunes, et non seulement un espace pour préparer les diplômés au marché de l'emploi, a soutenu, lundi à Rabat, le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.
M. Akhannouch a souligné la nécessité de renforcer les parcours d'apprentissage en compétences individuelles et transversales pour renforcer l'appartenance à l'identité marocaine et le lien social, outre l'intégration de diplômes en compétences linguistiques et digitales et l'amélioration de l'enseignement par alternance entre l'université et l'environnement socioéconomique.
Il a mis l'accent sur la nécessité de diplômer une nouvelle génération de doctorants, aux normes internationales, capable de mener des recherches innovantes dans domaines de priorité nationale, indiquant que dans un premier temps, un programme de formation annuelle de 1.000 doctorants-enseignants sera lancé, ce qui permettra d'offrir une source de compétences capable de renouveler le corps enseignant qui connaîtra un important taux de départ à la retraite dans les années à venir.
Dans le cadre de la mise en œuvre de cette réforme, l'organisation pédagogique du cycle de licence a été repensé et plusieurs nouveautés ont été adoptées en vue de faire un saut qualitatif en termes de qualité des apprentissages et de performance du système dans son ensemble, a indiqué le Chef du gouvernement.
Ces nouveautés se traduisent par le renforcement des modules de formation et l'introduction de nouveaux modules professionnels pour leur adéquation avec les exigences du tissu économique, a-t-il précisé, notant que les filières communes de licence, n'ayant pas connu de changement depuis près de 20 ans, ont été révisées et mises à jour en vue de créer un tronc commun en informatique.
M. Akhannouch a souligné que ces nouvelles mesures concernent également le développement des compétences linguistiques en maîtrisant la langue d'enseignement et en promouvant l'ouverture aux langues, dont l'apprentissage se fera par le biais de plateformes numériques, avec l'obligation de certification en langues étrangères en vue d'obtenir le diplôme.
Il s'agit aussi du renforcement des compétences numériques grâce à la généralisation des modules numériques et de l'intelligence artificielle, la création de centres spécialisés ouverts à tous les étudiants, ainsi que l'introduction de module de formation en compétences cognitives, notamment grâce à des plateformes numériques et à des cours en ligne, afin de renforcer les softs skills et les compétences personnelles, a précisé le Chef du gouvernement.
Dans le même contexte, M. Akhannouch a indiqué que des ponts flexibles seront mis en place entre les différentes filières, spécialités et institutions, outre l'adoption du système de validation des crédits en vue de permettre une flexibilité dans l'orientation et le changement de parcours d'études. Ainsi, les étudiants pourront bénéficier d'opportunités de poursuivre leurs études en cas de difficultés, tout en prenant en compte les compétences et les connaissances acquises pendant leurs études universitaires.
Le Chef du gouvernement a indiqué que pour atteindre l'excellence académique, plusieurs mesures sont prévues dans le cadre de ce nouveau modèle, notamment la mobilisation de 600 millions de DH pour le lancement du programme national d'appel d'offres aux projets de recherche portant essentiellement sur des questions liées à la souveraineté nationale et ouvrant des potes aux étudiants-doctorants.
Ces mesures prévoient également la mobilisation de 1.300 bourses au profit des doctorants pour la mobilité internationale, inter-universitaire et entre l'université et les entreprises, le renforcement du financement dans le cadre des programmes internationaux de recherche scientifique Prima et Horizon Europe, entre autres, outre l'incubation de 60 projets dans le cadre du programme national de promotion et d'innovation à l'horizon 2023, pour atteindre 100 projets incubés. S'ajoutent à cela, le dépôt de 40 brevets supplémentaires de la part des universités à fin 2023 pour atteindre 200 brevets déposés et la création de deux nouvelles cités de l'innovation à la fin de l'année en cours.
S'agissant de la consolidation des fondements de la bonne gouvernance au sein de l'université, M. Akhannouch a confié que le gouvernement s'attellera à conclure des contrats pluriannuels entre l'État et l'université, qui répondent à des normes de performance claires et qui s'appuient sur un système de gestion et de contrôle de la performance, faisant de l'université un espace ouvert sur son environnement grâce à des partenariats renouvelés avec l'État et les régions.
Et de conclure que l'engagement dans la mise en œuvre des différentes composantes de cette transformation qualitative, que connaîtra le secteur prochainement, doit s'accompagner de nombreux leviers techniques et organisationnels pour accélérer son rythme de transition vers l'atteinte des objectifs escomptés, notamment ceux liés à la nécessité d'activer la transformation numérique de l'administration universitaire, de revoir en profondeur son cadre juridique et de mettre en pratique ses textes d'application.