Politique
Reykjavik ridiculise Brahim Ghali
Par note verbale communiquée jeudi au ministère des Affaires étrangères marocain, l’Islande a réaffirmé son soutien aux efforts des Nations Unies pour parvenir à une solution au différend régional autour du Sahara marocain ainsi que sa détermination à maintenir l’excellence des relations bilatérales avec le Royaume du Maroc et l’Islande.
On ne sait pas si la diplomatie islandaise a mis l’accent sur la recherche d’une solution de compromis, mutuellement acceptable et surtout faisable, mais on peut penser qu’elle ne peut être, dès lors qu’elle fait référence à l’ONU, que dans le cadre des résolutions du conseil de sécurité.
Par cette note, Reykjavik réduit à néant la tentative de Brahim Ghali, secrétaire général du Polisario qui s’est présenté dans la capitale islandaise avec sa carte de visite de président de la république arabe sahraoui, un Etat-maquette qui ne vit que dans l’imagination de ceux qui l’ont créé ou, ils sont peu nombreux reconnu.
Le Polisario, plongé dans l’angoisse par la crise algérienne et l’incertitude des perspectives, cherchait à rééditer en Islande ce qu’il a déjà essayé en Irlande, avec toujours, la même pratique mensongère et la même logique de déformation, mais aussi avec le même résultat, le fiasco total.
Comme à son habitude, le Polisario a voulu maquillé une visite privée en visite officielle de travail n’est en réalité sauf que les Islandais ne l’entendaient pas de cette oreille. Même la rencontre qui a eu lieu à cette occasion n’était qu’informelle. Du reste, Brahim Ghali, apprend-on à Reykjavik, n’a reçu aucune invitation et s’est rendu en Islande, sans aucun doute, avec un passeport algérien.
C’est d’ailleurs, en sa réduite qualité de secrétaire général du Polisario que Brahim Ghali s’est présenté en Islande, après de sources diplomatiques, ne disposant, il est vrai, d’aucun des attributs qui lui permettraient de jouir de tout autre statut.
Pour tout résultat, et l’instar des précédentes tentatives similaires, cette visite a eu juste le mérite de rappeler la position inchangée de ce pays européen qui ne reconnait pas et n’a jamais reconnu la Rasd.