L?abolition de la peine de mort est au c?ur des d?bats au forum mondial des droits de l?Homme. Le royaume, Etat abolitionniste de fait, doit d?sormais ???tre un exemple?? dans la marche internationale vers la fin de la peine capitale. La pluie battante n?a pas refroidi les esprits, sous les tentes du forum mondial des droits de l?Homme, ? Marrakech. Alors que le message royal, adress? aux 7?000 participants lors de la s?ance d?ouverture, a abord? le cas de l?abolition de la peine de mort au Maroc, le forum revientsur la dynamique en marche au quatre coin du monde. Globalement, la situation s?est am?lior?e ? l?internationale. Il y a 30 ans, un tiers des pays de l?ONU avait mis fin ? la peine de mort. Ils sont d?sormais 140, soit deux tiers de ces pays. ??Il y a des succ?s, se sont r?jouies ensemble les repr?sentants pr?sents de la Coalition mondiale et marocaine contre la peine de mort. Nous avan?ons pas ? pas, mais la question est devenue un v?ritable sujet pour l?avanc?e des droits de l?Homme??. Derni?re victoire?en date :le vote, le 21 novembre 2014, de l?Assembl?e g?n?rale des Nations Unies d?une r?solution appelant ? un moratoire sur la peine de mort. Il a recueilli le ??oui?? de 114 pays. L?id?e principalereste que le moratoire, (les pays abolitionnistes de fait) n?est qu?une ?tape de transition vers l?abolition totale. La prochaine, sera de les convaincre que ??la justice n?est pas la vengeance??, pour venir ? bout de cette sentence. Ici, le royaume, ?tat abolitionniste de fait, n?a pas pratiqu? la peine capitale depuis 1993. Maria Donateli, pr?sidente de la coalition mondiale contre la peine de mort souhaiterais pourtant que le Maroc donne l?exemple dans la r?gion. Pour le b?tonnier Abderrahim Jama?, il s?agit aussi de ne pas oublier les prisonniers marocains dans le couloir de la mort, qui n?cessitent de l?aide. ??L?Etat doit se prononcer concernant le moratoire??, insiste-t-il.Tout en nuances, Raphael Chenuil Hazan, vice-pr?sident de la coalition contre la peine de mort, est fier de l?avanc?e de la question dans le Royaume. ??Il y a huit ans, on ne pouvait ni parler ni d?battre de l?abolition au Maroc, explique t-il. Tandis qu?aujourd?hui, 250 parlementaires adh?rent aux r?seaux pour l?abolition de la peine capitale.?? Le combat ? mener se joue d?sormais sur le terrain politique. ??Les marocains sont pr?t??, rappelle Raphael Chenuilen citant le sondage effectu? par TelQuel, ?tablissant qu?une majorit? de la population est pour l?abolition. D?sormais, ??les politiques doivent avoir le courage d?engager le d?bat??. Avec la coop?ration du Maroc face ? la convention des droits de l?Homme des Nations Unies, la marge de man?uvre pour les r?seaux de lutte de la soci?t? civile marocaine ressort renforc?e.