Deux marocaines ?taient coinc?es dans un h?tel assi?g? lors des soul?vements violents qui ont eu lieu le 30 octobre ? Ouagadougou. Contact?s par le Quid, les services de l?ambassade du Maroc ? Ouagadougou restent injoignables

Nabila Tber et Meriem Bouayad travaillent pour le Conseil national des droits de l?Homme (CNDH). Participant ? un s?minaire en faveur des repr?sentants des institutions africaines des droits de l?homme, les deux cadres ont ?t? assi?g?es dans cet h?tel qui a ?t? pris pour cible par des manifestants ayant envahi les art?res de Ouagadougou durant toute la journ?e du 30 octobre. Les deux femmes se sont r?fugi?es dans une chambre, ?chappant aux violences. Apr?s plusieurs heures de si?ge, de saccages et?de pillages, des?leaders des manifestants qui ont envahi la capitale burkinab? ont conduit?l?ensemble des participants au s?minaire en dehors de l?enceinte de l??tablissement au m?me moment o? les deux Marocaines ?taient en contact avec les responsables de l?ambassade du Maroc au Burkina via les contacts ?tablis au niveau des responsables du CNDH et du minist?re des affaires ?trang?res et de la coop?ration ? Rabat. Nabila et Meryem ont ?t? par la suite h?berg?es ? la r?sidence de l?ambassadeur du Maroc dans la capitale burkinab? et devraient ?tre de retour ? Casablanca dans le prochain vol de la RAM programm?, en principe, pour ce vendredi 31 octobre, si les conditions s?curitaires dans le pays le permettent. Selon le site Infom?diaire, Salaheddine Mezouar, ministre des affaires ?trang?res et de la coop?ration suivrait en personne cette affaire. Depuis hier, le peuple burkinab? s?est impos? face au gouvernement de Blaise Compaor? et ? l?Assembl?e nationale. Apr?s des heures d??meutes entre populations et forces de l?ordre, le gouvernement et le parlement ont ?t? dissouts. L?annonce d?un organe transitoire a ?t? faite et le pr?sident Compaor? a dit sa volont? de dialoguer.