Audrey à Matignon et Mohamed VI à l’Elysée

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Une nomination et une visite ?qui d?rangent Alger

Il semble que le r?chauffement des relations franco-marocaines et l?int?gration exemplaire des binationaux Marocains de France sont mal vus ? Alger. Depuis la nomination de de ?la fille, d?Andr? Azoulay Conseiller du Roi Mohamed VI, au sein du gouvernement Valls, une temp?te a souffl? sur le Palais Al Mouradiya. Beaucoup d?encre a coul? ? propos de cette d?signation et certains plumitifs ? la solde du clan Bouteflika ont vu en cette d?signation un complot contre l?Alg?rie. La franco-marocaine qui occupe depuis le dernier remaniement minist?riel op?r? par le pr?sident fran?ais Fran?ois Hollande, le poste de ministre de la culture et de la communication n?est pas une novice en politique dans l?Hexagone. Madame Audrey Azoulay est un visage familier des politiques en France puisqu?elle ?tait avant cette nomination conseill?re du pr?sident de la r?publique fran?aise. De plus, ce n?est pas la premi?re marocaine au gouvernement Valls. Deux autres ministres ? double nationalit? franco-marocaine si?gent au gouvernement fran?ais ? savoir la ministre du Travail Myriam El Khomri et celle de l?Education Najat Vallaud-Belkacem.

Pourquoi donc cette panique indescriptible s?est empar?e du pouvoir ? Alger. Mais de quoi-a-t-on peur du c?t? du Palais d?Al Mouradiya?? On n?a pas besoin d??tre un g?nie pour savoir que le pouvoir en Alg?rie a toujours justifier ses d?ch?ances et ?checs par une certaine ing?rence fictive ?du royaume dans ses affaires. Alors que c?est le contraire qui est vrai. L?affaire des provinces sahariennes en est la grande illustration. Une v?ritable mascarade qui dure depuis des d?cennies. Mais le comble c?est que Alger veut dicter ? un pays souverain, qui est la France, des instructions au moment d?un remaniement minist?riel?!

En r?alit?, c?est ?le rapprochement entre Rabat et Paris avec les visites fr?quentes du souverain en France et surtout celle annonc?e pour ?cette semaine d?range Alger. Cette r?conciliation est synonyme de coop?ration ?conomique, de collaboration s?curitaire et par cons?quent le passage du Maroc au devant de la sc?ne europ?enne en tant que pays mod?le en Afrique du Nord concernant la d?mocratisation et le d?veloppement durable. Ce que le clan Bouteflika n?a pu r?ussir. De d?ch?ance en d?ch?ance, de dilapidation en dilapidation, d??chec en ?chec, il a appauvri une Alg?rie riche en p?trole, en gaz et en mati?re grise binationale qu?il a marginalis? avec la derni?re r?forme constitutionnelle adopt?e dans un temps record comme dans toutes les dictatures qui veulent montrer un semblant de d?mocratie ? la communaut? internationale. Il faut dire que le recul des investissements fran?ais en Alg?rie en faveur d?une augmentation de ces IDE au Maroc g?ne ?norm?ment le pouvoir en place ? Alger. La stabilit? du royaume et l?amorce du processus d?mocratique ainsi que le lancement de la r?gionalisation avanc?e fait plus d?un jaloux dans le palais d?Al Mouradiya constatant, non sans parano?a, la mont?e crescendo de voix comparant un pays sans p?trole qui s?envole vers l?essor ?conomique par le biais d?une strat?gie ?conomique structurante et une ouverture sur l?Afrique et le monde et la mis?re d?un peuple dont les richesses ont ?t? spoli?es par une minorit? au pouvoir.

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