Ces gargotes ambulantes qui font le bonheur des casablancais

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Un secteur informel florissant

On les trouve au coin de rues, dans les petites ruelles, dans les grands art?res de la m?tropole, dans les quartiers industrielles, dans les quartiers populaires ou encore pr?s des stations des moyens de locomotion (taxis, bus, cars, tramway)?: ce sont les gargotes ou les lieux de restauration d?une bonne partie du peuple casablancais. ?Certains ont des places fixes alors que d?autres peuvent changer de place selon les circonstances et selon l?affluence de la client?le. ?Un comptoir de fortune d?pos? sur deux roues, quelques caisses en plastique ou en bois en guise de chaises et la gargote est install?e. Certaines sont connues et reconnues et portent le nom du gargotier alors que d?autres sont anonymes et sont implanter ? m?me le sol. Parfois, elles viennent ? vous, port?es par les bras d?un gargotier ambulant qui offre diff?rentes nourritures et fait le tour des magasins et autres ateliers d?artisans leurs services ? domicile. ?Du th?, bien s?r, du caf? ou encore quelques casse-cro?te faits de fromage et d??ufs. ??Je suis ici depuis des ann?es, j?ai ma client?le fid?le et je fais travailler deux de mes fils ? mes c?t?s. On commence tr?s t?t le matin pour servir le petit d?jeuner aux ouvriers, aux ?tudiants mais aussi ? des fonctionnaires et des enseignants, ? explique Mohamed le propri?taire d?une gargote de fortune non loin de la gare routi?re de Oulad Ziane. ??Je prends mon petit d?jeuner ici depuis plus d?une dizaine d?ann?es?: du bon th?, harira ou soupe ? l?orge, des ?ufs, harcha ou meloui et de plus ? bon march?. Pour bien manger le matin, le prix du petit d?jeuner varie entre cinq et dix dirhams par personne.?Ailleurs, il faut beaucoup plus,?? confie un client de Mohamed. Dans ce secteur la concurrence est forte mais ?la parit? est de mise. Beaucoup de femmes sont actives dans ce domaine et ont beaucoup plus de savoir faire culinaire que les hommes. Non loin du port ?aux alentours de l?ancienne M?dina et ? proximit? de la station de taxis sise devant deux grands h?tels de la m?tropole s?est install? M. Aicha qui offre ses services aux voyageurs qui empruntent le train de la gare Casa port, aux taximen et m?me ? quelques employ?s de banque du coin, pointe chaque matin ? l?aube et ne rentre chez elle qu?en fin d?apr?s midi. Pour elle, elle gagne assez pour nourrir plusieurs bouches et pr?f?re cette activit? que d?aller ??s?humilier?? en tant que bonne chez les autres.

La plupart de ces gargotiers optent pour le travail durant la journ?e offrant le petit d?jeuner et le d?jeuner. D?autres, surtout des hommes pr?f?rent la client?le nocturne qui est assez nombreuse aussi. C?est dire que Casablanca est une ville qui ne dort jamais. On y trouve le peuple de la nuit avec ses coutumes et ses habitudes qui se distingue de la client?le du jour. Il faut dire que ce commerce est florissant et fait vivre plusieurs foyers et nourrit une bonne partie de la population bidaoui.

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