La Mannschaft a jou? ? faire peur ? ses compatriotes hier soir. Alors que la majorit? des quotidiens allemands titraient avec optimisme une victoire allemande face ? une ?quipe alg?rienne ??largement ? leur port?e?? selon l?ancien international Oliver Khan, ce matin, la presse allemande ?tait plus mesur?e face ? cette victoire obtenue sur le fil du rasoir.

Premier constat, c?est qu?il n?y a pas eu de une pour c?l?brer la victoire de la Mannschaft. Seuls quelques articles sont parus ici et l? pour parler d?une ?quipe morose et endormie. Pour la S?ddeutsche Zeitung, l??quipe commet ??trop d?erreurs?? et ??marche au ralenti??, comme si les joueur allemands c??taient mis en ??mode sieste??.

Trop de leaders, un bateau n?a besoin que d?un capitaine. C?est l?analyse de TAZ, pour qui ??trop de chefs g?tent la sauce?: entre Sami Khedira et Bastian Schweinsteiger, Jogi Loew a l?embarras du choix ? et il doit veiller ? ce que cela ne devienne pas un probl?me??.

Mais c?est Die Welt qui s?illustre par l?article le moins tendre pour ainsi dire. Ce matin l?on pouvait lire dans cette publication un journaliste se fendre d?un?: ??Non, messieurs?!?Ce que l'on a pu voir dans la premi?re p?riode, c'est une ?quipe d'Allemagne trop faible et peu agr?able ? regarder.?? Faisant un inventaire complet des lacunes de l??quipe d?Allemagne avant de les avertir de leur attitude ??qui peut ?tre mortelle dans une Coupe du monde??.

Le probl?me n??tait peut ?tre pas au niveau de la Mannschaft, qui n?a pas d?m?rit? et s?est battue courageusement face ? une ?quipe d?Alg?rie conqu?rante. Ce n?est peut ?tre pas l?embarras du choix ? la disposition de l?entraineur le probl?me. Un choix que beaucoup d??quipes auraient aim? avoir. A commencer par les Lions de l?Atlas.

La v?rit?, c?est que les ?quipes africaines aujourd?hui n?ont plus rien ? envier aux ?quipes europ?ennes ou latinos. Si on ne voit pas d??quipe africaine en quart c?est tout simplement parce que le continent est sous repr?sent?. Aussi simple que cela. Avant on avait recours aux matchs de la honte, comme celui v?cu par les alg?riens en 1982. Aujourd?hui les quotas semblent faire l?affaire. Pour le moment.