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Les dettes du Raja s’élèvent à 168 millions de dirhams
Les verts sont dans le rouge
Le Raja est dans de beaux draps?! Parole de Sa?d Hasbane, nouveau pr?sident des verts. Le nouveau capitaine du navire rajaoui vient de jeter un pav? dans la marre lors de sa premi?re sortie m?diatique. Devant les journalistes, le nouveau pr?sident du Raja vient d?annoncer que les dettes du club Bidaoui s??l?vent ? 168 millions de dirhams. Une somme qui a surpris tout le monde. On savait que l??re Boudrika a fait des d?g?ts dans les caisses du Raja mais pas ? ce point l?. Mais comment le club le plus c?l?bre du royaume est-il arriv? ? cette faillite?? Il doit y avoir une explication.
L?explication la plus plausible est celle de la mauvaise gestion suivie de celle de l?hypoth?se de malversations durant le mandat de l?ancien pr?sident Boudrika. Mauvaise gestion, malversations ou d?tournements, les faits sont l? et sont t?tus?: le Raja est en faillite. Un audit s?impose pour d?terminer d?abord les responsabilit?s avant de trouver les solutions pour sortir le raja du tunnel o? il a ?t? engouffr?. ??Le Raja est en faillite. Je n?ai pas de baguette magique, et il faut que l?Etat intervienne pour sauver le club?? a d?clar? le nouveau pr?sident du Raja. Etrange d?claration ? plusieurs ?gards. D?abord parce que le Raja est un club ind?pendant avec un budget autonome qui ne d?pend pas de l?Etat. Si ? chaque fois qu?un club est mal g?r? financi?rement, l?Etat intervient pour le sauver, c?est l?Etat qui ferait faillite. Ensuite, un club de football dit professionnel est une entreprise qui a des outils de gestion financi?re et administrative qui devait alerter sur les d?faillances dans les finances du club avant qu?il ne coule. O? ?taient ses cadres et ses dirigeants?? Pourquoi c?est apr?s la fameuse Assembl?e qu?on avoue aux rajaouis que les dettes de leur club sont estim?es ? une telle somme astronomique. Le Football professionnel est un business qui s?appuie sur des m?thodes de suivi et de pilotage permettant la cr?ation d?une certaine valeur financi?re et non le contraire.
Les nouveaux commandants de bord doivent d?finir les responsabilit?s avant tout et ensuite trouver les solutions ad?quates aupr?s des sponsors, des banques ou autres au lieu de r?clamer ? l?Etat de sauver un navire que le capitaine Boudrika a laiss? couler sans tirer la sonnette d?alarme pr?f?rant accuser la f?d? de faire le malheur du grand Raja. Quant ? l?Etat, ce serait une erreur majeure que de sauver un club de football en faillite. Cela s?appellerait un signal, qui pousserait d?autres acteurs ? une gestion irresponsable, parce que l?Etat est l? pour les sauver.