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Un repris de justice remplacera Mohamed Abdelaziz
Brahim Ghali a eu la b?n?diction d?Alger
On savait que la succession ? la t?te du front du Polisario ?tait avant tout une affaire alg?rienne. Le reste n??tait que du cin?ma pour tromper l?opinion publique alg?rienne et la communaut? internationale.
A quelques jours du 15?me Congr?s du Polisario pr?vu les 8 et 9 juillet courant, ?il semble que la lutte pour le remplacement de Mohamed Abdelaziz d?c?d? le 31 mai a bel et bien ?t? tranch?e avec l?intervention de l?Alg?rie et a abouti ? un arrangement entre les deux candidats potentiels ? savoir Brahim Ghali qui occupe le poste de responsable du secr?tariat politique du Polisario et Mohamed Lamine ancien ministre de la d?fense de la pseudo RASD. D?sign? d?j? comme pr?sident de la commission pr?parative du 15?me Congr?s du Polisario, Brahim Ghali ?tait l?homme d?Alger qui po
uvait appliquer la politique du r?gime alg?rien. Le Congr?s ne serait qu?une officialisation de la d?cision du Palais Al Mouradiya. Des promesses???juteuses?? auraient ?t? faites ? Mohamed Lamine pour se d?sister en derni?re minute.
Si pour plusieurs observateurs Ghali a ?t? choisi par le r?gime d?Alger pour son appartenance tribale, il n?en reste pas moins que sa succession ? Mohamed Abdelaziz risque de d?clencher quelques remous au sein des camps de Tindouf et dans les milieux de la soci?t? civile internationale et surtout espagnole qui accuse Brahim Ghali d?avoir pratiquer des tortures et des abus concernant les droits humains dans les m?mes camps. Il est poursuivi par la justice espagnole pour ses d?lits et crimes et depuis, il ??vite d?aller se promener du c?t? de la p?ninsule ib?rique. Certes la justice espagnole s?est montr? indulgente ? son ?gard pour ne pas avoir lancer un mandat international contre lui, mais il aura du mal ? ?chapper aux poursuites des associations des droits de l?homme et aux protestations des tribus opprim?s par ce responsable dont l?origine est la puissante tribu des Rguibates.
Des tensions tribales au sein des camps de Tindouf et ailleurs risquent de se d?clencher ce qui rendrait la t?che difficile aux militaires alg?riens de maitriser des luttes ?intestines tribales qui changeraient la situation dans les camps et cr?eraient des dissensions au sein du front.